Après une nuit agréable, nous faisons surface vers 8H30 et prenons un petit déjeuner tranquille.

La matinée a été consacrée à de menu travaux, traitement photos et rédaction du blog. Comme le temps passe vite à ne pas faire grand-chose, nous nous sommes vite retrouvés à l’apéro vers 12H30 puis au déjeuner et, après la vaisselle, nous décidons d’aller visiter les Baux de Provence.

Ce site nous a laissé de bien mauvais souvenirs car, il y a une vingtaine d’années nous nous y sommes fait voler un sac contenant nos papier et l’argent liquide que nous venions de retirer.

Arrivés sur place, nous nous garons ou nous pouvons (heureusement que nous ne sommes que début Juin !!!).  Montée des marches pour mériter ce petit village perché.

Nous empruntons la rue de l’église pour aller faire un tour du côté de l’église Saint Vincent qui fut en son temps sponsorisé par SAS Reigner de Monaco qui en finança les vitraux et sur le chemin, visitons le musée des santons.

Une visite à la chapelle des Pénitents blancs dont les murs sont décorés de scènes pastorales et nous prenons le chemin du château en remontant la rue du Trencat.

Le château est en fait une suite de ruines sur un terrain très étendu qui est parsemé de reproductions d’engins de guerre du moyen-âge. Il est vrai qu’il faut bien donner un sens à cette visite qui a au moins le mérite d’être sportive et enrichissante car, le château recèle des trésors de salles troglodytes taillées dans le rocher. Les accès aux différentes tours sont assez « casse-gueule» et pourtant, il ne pleuvait pas car, je déconseille cette visite par temps de pluie au vu des rochers polis par les centaines de milliers de visiteurs qui ont marché dessus.

Après cette visite, nous redescendons la rue du Trencat en nous arrêtant prendre un pot dans une petite échoppe ou la patronne, très bavarde, a failli ne pas nous lâcher. Nous en sommes repartis avec marches plein la tête.

Sur le chemin de Saint Rémy de Provence, nous nous arrêtons pour prendre une photo du site vu de l’autre côté du Val d’Enfer.

Nous n’aurons pas le temps de visiter Saint Rémy de Provence, tout juste aurons-nous le temps de parcourir quelques rues de cette jolie citée à la rechercher d’une crèmerie que nous trouverons finalement. Nous croiseront également la route d’une prise de vue pour des vêtements près de la Mairie.

Nous sommes de retour au campement vers 19H00, juste à temps pour l’apéro.

Soirée Belote après le dîner puis, dodo car, demain, visite d’Aix-en-Provence.  

Enfin une nuit sans vent notable ce qui est, après ces 2 jours de bourrasques permanentes, très agréable et nous a permis de dormir normalement.

Après les ablutions matinales, un bon petit déjeuner et les vidanges des réservoirs, nous prenons la route pour Arles que nous ne connaissons pas et qui semble être une ville intéressante à visiter.

Nous arrivons aux portes de la ville vers 10H20 et trouvons à stationner sur un parking que nous avions repéré la veille qui est juste le long du Rhône à l’entrée nord de la vielle ville avec quelques places pour CC et une aire de vidange. Position très stratégique pour qui veut visiter cette ville à pieds. C’est donc sous un beau soleil et 23° que nous abordons cette visite.

Nous empruntons la digue gauche du Rhône pour descendre vers la ville et y pénétrer par l’Ouest.

Après avoir déambulé dans des ruelles étroites, nous débouchons près du théâtre antique dont il ne subsiste que des ruines même si des restaurations ont été effectuées et terminées en 2010. Après en avoir fait le tour, nous trouvons l’entrée mais décidons de visiter les Arènes en premier. Celles-ci nous semblent en bon état avec des restaurations en cascades qui doivent se poursuivre encore un certain nombre d’années s’ils veulent des arènes en parfait état.

La visite est assez courte car, à part le point de vue sur la piste de la seule tour accessible et la visite des galeries circulaires aux différents niveaux, il n’y a pas grand-chose à voir si ce n’est le constat que pour un édifice de 2000 ans d’âge, celui-ci tient bien debout et mérite la visite.

Après les arènes, retour vers le théâtre antique pour le voir de plus près et constater ce qui nous avions entrevu en en faisant le tour, à part les gradins et quelques vestiges des 27 arches qui en constituaient le pourtour, le reste a malheureusement disparu. A part pour les amateurs de vielles pierres ce site n’est à visiter que parce que le ticket est commun avec les arènes.

En sortant du théâtre, nous bifurquons à l’ouest vers la place de la république ou trône l’hôtel de ville dont le rez-de-chaussée dispose d’une voute presque plate qui n’est pas sans nous en rappeler une autre d’une crypte d’une église en Autriche.

Nous continuons notre ballade par les petites rues en direction du Rhône à la recherche d’une boulangerie que nous ne trouverons pas. Arrivés au pont de la Trinquetaille qui enjambe le Rhône au nord-ouest de la ville, nous reprenons la même digue pour retourner à notre véhicule et découvrir que le parking des cars et truffé de cars mais aussi de CC, il est vrai que le nombre de places réservées aux CC est très réduit.

Nous partons en direction de Salon de Provence en espérant trouver une boulangerie mais c’est curieusement aux abords du centre commercial ou nous avons quelques emplettes à effectuer que nous trouvons un boulanger Banette.

Nous trouvons une aire de repos à quelques encablures de Salon de Provence ou nous déjeunons tranquillement puis faisons une petite sieste avant de repartir vers le camping Nostradamus au nord de Salon de Provence pour y passer une après-midi relax en attendant l’arrivée de ma belle-sœur et de son mari qui descendent dans le sud avec leur caravane et qui vont y faire halte.

En fin d’après-midi et après leur installation, nous décidons de prendre l’apéritif dehors mais, après réflexion, c’est dans la caravane que nous réfugions car il ne fait plus assez chaud.

Après le repas, une traditionnelle belote que nous remportons puis, à minuit tapante, dodo car, demain, nous n’avons encore rien planifié.

Le vent nous a encore tenu compagnie cette nuit mais, nous avons réussis à tenir jusqu’à 8H30 avant de nous lever.

Nous avons prévu de visiter la vielle ville ce matin et de repasser par le marché pour aller rechercher des fraise de Carpentras car celles d’hier ont déjà disparues, on se demande bien où ?

Les différents parcours définis dans notre dépliant nous faisant reprendre une partie des rues déjà arpentées hier nous décidons de mixer ces parcours pour ne pas refaire deux fois la même chose et c’est par l’est de la ville que nous revenons au marché ou nous refaisons quelques emplettes en plus des fraises puis repartons vers le nord pour revenir en longeant le palais des papes vers la place de l’horloge avec ses platanes et où se trouve aussi l’hôtel de ville.

De là, nous reprenons un chemin connu pour sortir de la vielle ville vers le pont de tous les dangers car le vent souffle toujours aussi fort.

Après un déjeuner copieux et la sieste attenante, nous faisons quelques mètres pour assister à la compétition des milles pagaies qui se déroule entre le pont Daladier et le pont de Bénezet au pied de notre camping.

En fait, en guise de compétition, ce n’était qu’une initiation au canoë. Cela nous a permis de faire une partie du tour de l’ile en admirant au passage le pont de Bénezet sous le soleil mais….. dans le vent.

Soirée un petit peu plus agréable mais toujours ventée et nous avons, de nouveau, reculé pour ce qui est de l’apéritif dehors.

Nous avons donc fini à l’intérieur au chaud. Une fois la nuit tombée, nous avons tout de même bravé le vent pour aller faire quelques photos du Palais des Papes de nuit à partir de notre ile puis nous sommes allés nous coucher car, demain nous partons pour Salon de Provence.

Nous avions prévu ce matin de faire la grasse matinée mais, le vent soufflant en tempête nous en a empêché. Nous voilà donc sur le pont vers 7H30 et, après nos ablutions matinales, nous voilà repartis pour une autre lessive et pour demander ou se passe le marché paysan sur l’ile le samedi. La réponse à cette question nous a surpris : « Le marché paysan n’existe plus depuis 3 ans »  Les guides, voire les sites internet devraient se remettre à jour plus régulièrement.

Nous comptions sur ce marché pour nous remettre à flot en fruits et légumes aussi décidons-nous de partir pour le centre-ville afin d’aller aux halles qui sont ouvertes tous les matins afin de compenser ce marché disparu. Comme nous sommes en avance, nous avons tout notre temps. Nous prenons le pont qui relie Villeneuve les Avignon pour rejoindre la vielle ville sous un vent de nord à nous faire décoller.

Comme nous avons oublié notre guide, nous y allons au pif en cherchant l’office de tourisme et, lorsque nous l’avons presque atteint, nous avons trouvé un panneau avec l’indication du marché couvert. Après 5mn nous voici arrivés au marché couvert, sorte de cube métallique avec le marché au rez-de-chaussée et le parking aux niveaux supérieurs. Le marché semble assez sympathique et nous n’avons pas de mal à trouver ce quoi nous sustenter pour quelques jours.

Nous effectuons notre trajet de retour sans trop de difficulté et sortons de la ville pour retrouver notre pont venteux que nous retraversons toujours avec difficulté pour rejoindre notre camping.

Après un bon déjeuner suivi d’une petite sieste, nous repartons en ville pour visiter le palais des papes et retraversons de nouveau ce pont avec appréhension. Une fois de l’autre côté, nous nous enfonçons dans la vielle ville en direction du palais. Celui-ci nous apparait soudain au sortir d’une ruelle. Il faut dire qu’il en impose un peu avec ses hauts murs et ses tours.

Nous prenons des billets groupés avec le pont Saint Bénezet plus communément appelé le pont d’Avignon. Nous pénétrons à l’intérieur par la cour d’honneur aujourd’hui occupée à demeure par la scène et les tribunes du festival. C’est ensuite une succession de salles avec le consistoire et la salle de Jésus puis, retour vers le cloître de Benoît XII pour monter à l’étage et découvrir le grand Tinel et la chambre de parement ou avaient lieu les banquets et les conclaves puis, les appartements privés du Pape et la petite chapelle Clémentine 50m de long. Après ce périple, nous montons sur les chemins de ronde pour atteindre la tour d’angle qui nous donne une vue sur l’extérieur de la cathédrale des Doms, sur la cour d’honneur et sur la ville et les extérieurs.

Pour ressortir, nous descendons par le grand escalier qui mène à la Grande Audience salle divisée en deux nefs par une colonnade et qui servait au tribunal ecclésiastique puis par la salle de Petite Audience en enfin par la salle des gardes.

Nous nous dirigeons ensuite vers la tour du châtelet qui donne accès au fameux pont. Nous avons enfin foulé ce demi-pont mythique que personne n’a cherché à reconstruire après sa destruction au milieu du XVII° siècle par les crues du Rhône.

Après ce pèlerinage, nous prenons le chemin du retour avec pour passage obligé ce pont Edouard Daladier qui nous pose tant de problèmes à cause du vent.

Soirée calme avec les travaux habituels et une partie de Scrabble que j’ai encore gagnée.

Ce matin, réveil au son des travailleurs car nous sommes près de la route et, après des préparatifs tranquilles, nous partons pour Uzès via Alès ou nous comptons visiter la vielle ville.

Arrivés à Uzès et après avoir fait presque le tour de la ville, nous trouvons un parking parfait pour nous à l’entrée sud de la ville.

Nous partons tranquillement à pied vers la cité que nous atteignons en quelques minutes. Le temps de nous orienter et nous filons, en passant par le jardin médiéval, vers l’ancien Palais Episcopal transformé en musée. Attenant à ce palais se trouve la cathédrale Saint Théodorit élevée au XVII° siècle en lieu et place de la cathédrale romane détruite pendant les guerres de religion et dont il ne subsiste que la tour fenestrelle seul exemple de clocher circulaire en France.

Après avoir visité la cathédrale mais pas le palais, nous prenons le chemin de l’hôtel de ville en passant par l’hôtel des monnaies. L’hôtel de ville offre une vue superbe sur le Duché et ses toits de tuiles vernissées. Nous avons boycotté la visite du Duché à cause du tarif prohibitif proposé (36€ pour deux).

Nous sommes ensuite partis pour la place aux herbes qui doit sûrement être très agréable par grande chaleur avec ses grands arbres et sa fontaine. Un poissonnier étant installé là, nous en avons profité.

Nous sommes redescendus par l’église Saint Etienne, fermée pour cause de restauration, et avons retrouvé le boulevard circulaire que nous avons quitté très vite pour reprendre notre chemin de retour vers le parking.

Le déjeuner s’est passé sur place puisque nous y étions bien. Après une petite sieste, nous voilà repartis en direction d’Avignon. Sur la route, nous rencontrons des  producteurs de cerises et nous arrêtons pour faire le plein car, à 3.5€ le kg, nous n’allons pas nous faire prier.

Nous arrivons sur l’ile de Barthelasse en face de la cité des papes ou se trouve notre camping. Nous avons rencontré quelques difficultés pour nous loger du fait du nombre restreint de prises électriques déjà surchargées mais, nous avons fini par y arriver.

Le vent est de la partie en contrepartie, soit disant, du soleil mais nous avons le vent sans soleil donc, sous les arbres, il ne fait pas chaud.

Puisqu’il fait du vent, nous faisons une lessive. Autant que le vent serve à quelque-chose.

Compte tenu des arbres et du vent, pas question de sortir l’antenne satellite aussi allons-nous passer des soirées studieuses pendant notre séjour.

Encore une soirée enfermés dans notre CC car il n’est pas possible de dîner dehors.