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Par randonneur28 le 26 Mai 2013 à 22:06
Après une nuit agitée avec du vent et de la pluie, le réveil fut plus agréable avec un temps très mitigé. Après les préparatifs matinaux, nous prenons, vers 9H30, la route pour visiter Cordes sur Ciel.
En arrivant à Cordes sur Ciel, nous passons devant le marché et avisons une aire de service CC qui va nous être utile car le camping que nous venons de quitter n’en a pas et, divine surprise, l’aire est en même temps un parking pour les CC et les voitures au pied de la ville.
Une fois les vidanges effectuées (sous des trombes d’eau), nous nous parquons et, munis de nos fidèles parapluies dont un fut acheté à Salers (origine Aurillac), nous affrontons le mauvais temps pour essayer de visiter la ville.
Le village étant assez rectiligne comme Najac, nous prenons le petit train pour aller de l’autre côté mais devons attendre un car de Béarnais du 3° âge pour décoller (pas grave puisque nous sommes au sec).
Arrivé de l’autre côté, la pluie avait cessé et le soleil pointait le bout de son nez. Nous avons doublé les Béarnais et sommes entrés par la porte de la Jane (premier niveau de fortifications de la ville haute) pour déboucher assez vite sur une deuxième porte, la porte des Ormeaux, beaucoup mieux défendue et donnant accès à la ville haute via la grand rue Raymond VII qui la traverse en ligne droite d’ouest en est.
Nous bifurquons en direction de Saint Michel que nous ne pourrons visiter pour cause de fermeture puis, remontons pour déboucher sur les halles, vaste toiture soutenue par 24 piliers octogonaux qui abritait autrefois abritait la foire aux bestiaux.
Encore quelques marches et nous débouchons sur la place de la bride qui offre un beau panorama sur le Nord et qui doit être plaisante avec ses grands arbres lorsqu’il fait beau et chaud !!!!
En face de la place se trouve la maison du Grand Fauconnier transformée en musée d’Art moderne elle possède une belle façade restaurée au 19° siècle.
Nous quittons la ville haute par la porte du Planol pour arpenter les ruelles de la ville basse jusqu’à arriver à la porte de l’horloge qui donne accès au reste du village.
An ressortant, nous faisons rapidement un tour du marché pour acheter quelques produits frais puis, devant un ciel qui recommençait à se noircir très sérieusement, nous mettons un terme à nos tractations et repartons vers le parking sous la pluie.
Après un tranquille déjeuner, nous décidons d’aller directement à Albi sans passer par Monestiés qui ne nous semble pas d’un intérêt majeur. Arrivé à Albi, nous nous arrêtons dans une grande surface pour quelques emplettes et refaire le plein de GPL car le chauffage ça pompe.
Le camping est sympathique mais un peu trop ombragé vu le temps mais, on va faire avec vu que c’est le seul camping dans le coin et il est relativement près du centre-ville.
Fin d’après-midi et soirée relax pour une fois.
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Par randonneur28 le 25 Mai 2013 à 09:07
Ce matin, nous avons fait grasse matinée car nous nous sommes réveillés à 9H00. Il a plu cette nuit mais, au réveil, le ciel était mitigé entre nuages et soleil. En 1H nous nous sommes préparés et, sur le point de partir, il a fallu aider un collègue Hollandais qui s’était embourbé en essayant de sortir de son emplacement. Il est vrai que le patron du camp nous avait mis en garde sur l’état des emplacements gorgés d’eau.
Etant entré dans le nôtre par l’avant avec les roues motrices très près du bitume, nous n’avons pas eu de problème pour sortir.
En sortant du camping, direction le centre de Villefranche de Rouergue afin d’y parquer notre engin. Le seul endroit que nous avons trouvé et déjà repéré sur google maps est la partie nord du parking extérieur au centre-ville et réservé aux Bus.
Villefranche de Rouergue ne possède pas de réel intérêt à part sa collégiale Notre-Dame et la place Notre-Dame associée mais, celle-ci est en complète rénovation.
Après l’avoir visitée, nous sommes descendus vers l’Aveyron afin d’emprunter le vieux pont qui n’est plus utilisé que par les piétons pour passer sur l’autre rive et avoir une vue sur la ville.
Une fois revenu en ville, nous nous dirigeons vers l’ouest afin de voir la « Bastide » qui n’est en fait qu’n assemblage de maisons aux rues orthogonales et ne présente pas un grand intérêt. Nous continuons au nord vers la chapelle des pénitents noirs qui est, exceptionnellement, fermée au public aujourd’hui pour cause de répétition d’un concert qui aura lieu demain. Nous reprenons donc le chemin du retour en direction du parking des Bus.
Nous partons maintenant pour Najac qui est un autre village classé parmi les plus beaux villages de France. Nous l’atteignons à midi et décidons, comme les visites du château sont interrompues de 13H à 15H, de déjeuner tranquilles. Vers 14H30, nous quittons notre douillette maison pour partir à l’aventure, parapluie à la main, visiter le village.
Le village mérite effectivement son classement mais offre une curiosité notoire, celle de n’avoir pratiquement qu’une rue qui va d’ouest en est à partir du château et s’est étendue vers l’est au fur et à mesure du développement du village. Celui-ci ne compte aujourd’hui qu’environ 200 âmes toute l’année.
Arrivé au château, il est 15H00 et, quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit en même temps que la pluie s’invitait pour la visite.
Les premières minutes nous ont rappelées Polignac mais, heureusement, cela n’a pas duré et la visite s’est déroulée presque sans pluie. Elle a commencé par la visite de l’ancien grenier à blé logé dans la tour carré occupée aujourd’hui par une maquette de ce qu’était ce château au moyen-âge.
Le château est une ruine uniquement car, au 18° siècle, au sortir de la révolution, celui-ci a été vendu à quelqu’un qui s’est empressé de le transformer en carrière et a vendu toutes les pierres de grès taillées des encadrements de portes et de fenêtres car les autres pierres sans intérêt sont restées à part celles qui ont été utilisées pour remblayer une partie de la colline afin de créer la route de contournement du village par le sud effectué dans les années 1850.
La seule entité qui n’a presque pas été touchée est la tour de défense ronde dont le démantèlement a été évité tout simplement car celle-ci donnait l’heure avec une cloche et, à cette époque, personne n’avait de montre.
Ce qui reste de la tour carré ayant échappé à la destruction le doit à un accident lors de son démantèlement qui vit un pan entier de la tour tomber sur des ouvriers ce qui entraîna peu après, lors de son rachat par un mécène qui s’empressa de fermer les issues afin d’en finir avec ce carnage.
La visite se termine justement par la tour ronde qui possède des meurtrières de 6.5m de hauteur, les plus hautes du monde. 4 niveaux se répartissent sa hauteur. La première était une salle de garde, la seconde une salle de vie, la troisième, une salle de travail faisant aussi office de chapelle et, sur le toit, se trouve la fameuse horloge avec la cloche à l’origine de son maintien en état.
Tous les plafonds sont équipés d’ogives gothiques. Du sommet, on dispose d’une vue à 360° sur les vallées avec une vue sur les Pyrénées au sud lorsqu’il fait beau ce qui n’est effectivement pas le cas aujourd’hui.
En quittant le château, nous nous dirigeons vers l’église du village qui se trouve à l’extrémité ouest du rocher et a été édifiée au XIII° siècle par des cathares reconvertis. C’est un édifice assez massif mais de style gothique qui ne possède qu’une nef terminée par un chevet plat.
Le chemin de retour nous fait retraverser tout le village mais, cette fois, sous le soleil.
Et c’est sous un ciel très mitigé que nous prenons la route pour Corde sur ciel, lieu de notre bivouac dans un camping à 5km au sud du village et qui est un autre village remarquable que nous visiterons demain matin.
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Par randonneur28 le 23 Mai 2013 à 22:46
Nous nous sommes réveillés ce matin au son des gouttes d’eau tombant sur le toit. Le ciel était gris sombre et la journée ne s’annonçait pas glorieuse.
Une fois prêts à partir, la pluie avait cessée aussi ramassons-nous le câble secteur, les cales et le paillasson avant qu’il soit trop tard.
Nous prenons la route de Conques à une heure d’ici. A peine partis la pluie a recommencé à tomber et c’est sous une pluie battante que nous arrivons à Conques ou nous nous garons sur le parking sud après avoir acquitté le péage de 4€ valable pour 1 an.
Le village de Conques s’est progressivement constitué autour de l’abbaye Sainte-Foy construite au XI° et XII° siècle et dont la restauration a débutée à l’initiative de Prosper Mérimée à partir de 1837 et s’est poursuivie jusqu’au début des années 2000.
Située sur le chemin de Compostelle, l’abbatiale de Conques s’enorgueillit d’abriter sous ses voûtes séculaires, un trésor incomparable de sculptures romanes dont le tympan du Jugement dernier du XII° siècle.
Afin d’échapper à la pluie, nous rentrons sous le cloître qui renferme d’autres joyaux dont la majesté de Sainte-Foy (IX°-XIX° siècle) l’autel portatif de Sainte-Foy (XII° siècle) le reliquaire de Pépin (IX°-XI° siècle) et la statuette de Sainte-Foy en argent de 1493.
A la sortie de cloître, oh miracle, il fait soleil et nous en profitons pour pousser notre visite à l’extérieur avec la porte de fer et les remparts.
Une fois revenus à l’abbatiale, nous grimpons au château puis redescendons pour voir le fournil et remontons de nouveau pour franchir la porte de la Vinzelle et rejoindre la place du palais pour redescendre vers l’office de tourisme et la fontaine.
Ce village mérite largement son classement dans les plus beaux villages de France.
Comme il était midi, nous larguons les amarres en direction de Belcastel qui a, lui aussi, une bonne cote dans ce classement et, après un arrêt pour déjeuner sur une aire tout à fait sympathique, nous arrivons vers 14H45 sur le site de Belcastel ou les parkings sont petits et, après avoir commis l’erreur de nous engager vers un parking qui s’avéra être une route avec une bande blanche réservant une zone pour les voitures et où il était impossible de faire demi-tour, nous avons fait marche-arrière et somme revenus sur le premier parking en se positionnant pour gêner le moins possible.
Une fois acquitté la taxe de parking, nous voilà partis à l’assaut du village qui borde l’Aveyron. Arrivé au début du village nous remarquons un pont du XV° siècle qui relie le village à l’église de la même époque car elle est située sur la rive gauche du fleuve.
De la rive gauche, on a une vue très intéressante du château et du village qui est très petit et dont les maisons sont majoritairement du XIII° siècle.
Nous décidons de monter au château pour le visiter et découvrons que celui-ci, construit en l’an 1000, était encore une ruine dans les années 70 et que c’est l’architecte Fernand Pouillon qui en achetant les ruines en 1975 en fera en moins de 10 ans ce que nous avons visité (Chapeau l’artiste).
Ayant passé beaucoup de temps à visiter le château, nous avons décidé d’arrêter là nos visites pour aujourd’hui et de rallier Villefranche de Rouergue pour le bivouac de cette nuit dans le camping de Rouergue pour une soirée relax et, nous l’espérons, une bonne nuit.
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Par randonneur28 le 22 Mai 2013 à 23:49
Ce matin, point de pluie, même si le soleil ne daigne pas montrer le bon de son nez. Le réveil a été très cool puisque le gardien du camping n’arrive pas avant 9H30.
Après avoir effectué les vidanges, nous voilà partis en faisant une halte au supermarché du coin pour mettre du coco dans le réservoir et acheter quelques victuailles.
Une fois les emplettes terminée, direction Salers les panneaux nous indiquent que le col du Puy Mary est fermé mais que celui de Serre est ouvert et, nous pensons bêtement que si nous ne pouvions atteindre Salers, cela serait indiqué et que le bon col pour nous est celui de Serre mais, en arrivant à la jonction des deux cols, il a bien fallu se rendre à l’évidence que nous nous étions fourvoyés (pour nous rassurer, nous n’étions pas les seuls) et qu’à part faire demi-tour, il fallait prendre par le col de Serre et rallier Riom en montagne puis Mauriac et enfin Salers. Ce petit détour nous a pris la matinée en y intégrant une halte pour acheter du fromage de Salers chez un producteur.
Une fois arrivé à Salers, nous avons été faire un rapide tour dans le village pour voir, avant la fermeture des magasins, si nous pouvions trouver de la viande de Salers chez le boucher mais, surprise, il n’est pas possible d’en acheter à Salers, un comble. Nous sommes donc redescendus pour déjeuner dans notre CC puis, vers 14H00 nous sommes remontés pour visiter le village qui date du XI° siècle mais qui possède encore un certain nombre de bâtisses du XV° siècle dont l’église et des maisons situées sur la place de la mairie.
Après avoir fait le tour complet des rues du village, nous voici partis, sous le soleil, en direction de Tournemire et du château d’Anjony que nous atteignons en moins de 30mn.
Le château d’Anjony trône au bout du village de Tournemire et est la première chose que l’on voit de loin lorsque l’on arrive par la route de Mauriac à Aurillac.
Une fois garés sur le Parking réservé à cet effet à l’est du village (la circulation dans le village ne peut intéresser que les riverains car la rue se termine en cul de sac à l’entrée du château). Nous déambulons dans la rue principale d’un village mort, pas âme qui vive à l’horizon. Les maisons ont majoritairement des toitures en Lauze mais, pour un village renommé comme un des plus beaux de France, nous restons un peu sur notre faim.
Une fois traversé le village, nous arrivons au château qui en impose avec sa stature carrée, ses quatre tours d’angle et ses 40m de hauteur.
Nous arrivons pour la visite dans les sous-sols d’une des tours et patientons avec d’autre personnes jusqu’à 16H30 ou notre guide apparaît avec les visiteurs précédents qui nous laissent la place. La visite est simple puisque ce château possède 3 niveaux d’habitation avec une pièce principale par étage et 3 pièces annexes situées dans les tours l’escalier de desserte va des sous-sols aux tours de guet dans la tour restante. La particularité de ce château est d’avoir toujours appartenu à la même famille depuis sa construction durant la guerre de 100 ans. Comme cette bâtisse n’a jamais vécu la moindre attaque ni le moindre siège, les mobiliers ainsi que les tapisseries sont d’époque et c’est pour l’ensemble que l’on peut considérer que la visite est intéressante. La personnalité de notre guide n’est pas non plus étrangère à l’intérêt que l’on peut porter à la visite de cette demeure d’un autre temps. Comme les photos sont interditedans les pièces à vivre, je n'ai que des vues des sous-sols et des tours de guet.
Après cette visite, nous partons pour une ferme située à Quezac (cela vous dit peut-être quelque chose) mais, en arrivant dans le village, impossible de trouver la dite ferme au lieu indiqué par le GPS et donc, comme il était déjà 18H30, nous décidons de pousser jusqu’à Maurs au camping municipal de vers que nous atteignons à 18H50 et même s’il était déjà fermé depuis 17H30, on nous a gentiment accepté et nous avons donc passé une fin de soirée agréable sous le soleil.
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Par randonneur28 le 22 Mai 2013 à 23:37
Après la petite fête d’hier soir, il n’y a pas la presse pour se lever puisque nous ne sommes sensé partir que vers 10H30.
Après le petit déjeuner et la toilette, je termine le traitement des photos de la veille pour les charger sur les clés de ceux que cela intéresse puis vais à la pêche aux clés.
Une fois ma B.A. accomplie, direction la boutique pour acheter de la crème de châtaigne pour faire des kirs sortant de l’ordinaire puis, cap sur Le Monestier, au sud du Puy pour une visite et déjeuner avec notre ami « gentil organisateur » de notre ballade.
Monestier est effectivement très monastique voir rustique puisque le monastère a été édifié au 5° siècle et actuellement transformé en Marie et services annexes. Reste à visiter l’église qui est, elle aussi, très agée.
Après un copieux déjeuner et des adieux émouvants (eh oui, il n’est pas de bonne compagnie qui ne se quitte) nous voilà partis rejoindre Saint-Flour que nous avons atteint vers 17H30 après que notre GPS chéri nous ai fait prendre des chemins de traverse pour y parvenir.
Arrivé à Saint-Flour sous la pluie, nous nous sommes heurtés à une surpopulation dans l’élevage d’agneaux où nous comptions passer la nuit et donc, direction le camping local mais, pour cause de trafic délirant dans la ville, nous avons dû finalement abandonner et repartir vers Salers, notre prochaine étape et nous avons trouvé un camping à Murat juste avant la fermeture à 19H00.
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