Réveil cool ce matin, nous n’avons de prévu que de monter au petit village de Peillon situé à 3Km de là mais à 380m d’altitude.

Petit déjeuner relax puis, après avoir pris notre temps pour nous préparer, nous voilà partis vers 10H15 pour attaquer la montée. Sur notre chemin, nous nous arrêtons à l’entreprise de torréfaction Geriko qui se trouve sur notre chemin afin de voir si nous pourrions en acheter. Manque de chance, la personne de la comptabilité qui aurait pu nous faire payer n’est pas là donc, pas de café. Nous continuons donc notre chemin et empruntons allègrement les 7 lacets qui nous séparent du village et, 45mn plus tard, nous voici à l’entrée de ce petit village sur une place ou se garent les habitants du village qui ne compte qu’une soixantaine d’âmes.

C’est véritablement un village de type féodale avec les habitations imbriquées les unes dans les autres et des ruelles très étroites passant entre ou sous les maisons. C’est d’une propreté digne d’un village Suisse et, après être monté au plus haut, nous débouchons sur la place du village ou se trouve une vielle église et une table d’orientation. Le problème est que, de la table d’orientation, on ne voie rien que la montagne car, une maison nous bouche la vue sur la vallée.

Après avoir fait une halte sur cette place ombragée par des platanes et où l’horloge de l’église sonna Midi. Nous reprenons notre visite en passant par d’autres ruelles jusqu’à déboucher de nouveau sur le parking.

Un petit tour à la chapelle des Pénitents Blancs et nous voilà sur le chemin de retour que nous bouclons en  moins de 30mn ce qui fait que, avant 13H00 nous étions à l’apéritif.

Après le déjeuner, Après-midi sieste ou presque car il faut tout de même faire la vaisselle et les vidanges car nous partons demain-matin. En fin d’après-midi nous décidons de ranger tout ce qui est à l’extérieur car, il ne faudrait pas replier sous la pluie.

Séance écriture Blog et traitement des photos avant l’apéritif puis, dîner en intérieur toutes écoutilles ouvertes car il fait bon puis, après un Rummikub que j’ai encore remporté, trop fort, nous sommes partis nous coucher car demain matin nous décampons à 8H00. 

Réveil de bonne heure ce matin vers 6H45 car nous avons prévu un planning chargé et devons partir au plus tard à 8H00.

A 7H50 nous montons dans notre limousine (une Opel Corsa) en direction du col de Turini à près de 1800m avec un passage par Lucéram et Peïra-Cava. Le moins que l’on puisse dire est que les paysages sont grandioses et les habitants assez rares.

Après le col de Turini, nous redescendons une route en lacets pour nous retrouver après passage par le Moulinet et la chapelle N.D. de la Menour dans les gorges du Piaon qui sont sans doute sublimes mais qu’on quitte aussi vite qu’on y entre. Après cet épisode on arrive à Sospel, une petite ville très sympathique ou nous nous arrêtons pour faire quelques photos et un petit tour au marché.

Après Sospel, deux cols sont à franchir pour atteindre Breil sur Roya que nous ne traversons pas car notre route nous fait l’éviter, du moins à l’aller, et nous passons par Saorge qui est aussi un village perché à flanc de montagne en arc de cercle.

Une fois quitté Saorge, nous repartons pour Tende en oubliant pour le moment La brigue que nous ferons au retour car, nous avons vu hier une fromagerie qui fleurait bon le bon fromage mais que était fermée et, comme j’avais quelques photos à faire car, hier, j’avais oublié de remettre la carte mémoire dans l’appareil photo, il fallait bien illustrer la journée d’hier.

Après avoir quitté Tende sans fromage, beaucoup trop cher, nous retournons vers La Brigue que nous visitons sous le soleil en moins de 30mn car, le village est tout petit et le musée du patrimoine est fermé.

Après avoir rejoint Saint Dalmas de Tende, nous prenons à droite pour remonter la vallée de Casterino qui donne accès aux gravures rupestres. Une pierre taillée à l’entrée de cette vallée nous précise bien ou nous sommes.

Après être passé par le lac de Mesche qui est en fait un barrage EDF, nous arrivons à Casterino haut lieu de départs de randonnées en tout genre. Le lieu est sympathique mais, notre planning ne l’ayant pas prévu, nous repartons pour Breil sur Roya via Saint Dalmas de Tende.

Arrivé à Breil sur Roya, nous traversons le village car nous prenons la route de l’Italie pour rejoindre Vintimille que nous ne ferons que traverser car notre destination est Menton.

Arrivé à la frontière Française, nous ne résistons pas à l’attrait de la boutique pour acheter du Ricard et quelques autres babioles italiennes.

Après quelques tâtonnements, nous finissons par trouver un parking souterrain près du conseil général. Nous n’avons pas beaucoup de temps car il est déjà 15H00 et nous nous fixons 1H00 de visite en commençant par la basilique Saint Michel qui trône à l’est de la vielle ville à côté de la chapelle des pénitents Blancs. Celle-ci s’avère être très proche du style Italien et pour cause. Elle est assez particulière car l’orgue est située derrière le chœur ce que nous n’avons jamais vu.

Après la visite de la basilique nous descendons les marches en direction de la plage puis, bifurquons dans la vielle ville, très propre, mais remplie d’échoppes en tout genre. Après avoir déambulé dans les différentes ruelles de la partie basse de la vielle ville, nous remontons à notre parking car, il est l’heure.

Nous quittons Menton, puis traversons Roquebrune Cap Martin et nous empruntons la moyenne corniche pour Monaco et la Turbie puis, arrivons à Eze village que dans un premier temps nous décidons de ne pas visiter puis avec des remords, nous rentrons dans un parking en nous disant que, mieux vaut un peu que rien du tout. Alors nous montons les marches de ce petit village médiéval pour y arpenter pendant un petit quart d’heure ses ruelles très typiques et très propres encombrées de japonais et autres Coréens ou chinois. Le quart d’heure ayant passé vite, plus vite que celui du livreur du drive U qui livre ses marchandises à la force des poignets. Nous repartons donc, au plus vite car, il est 17H00 et nous devons rendre la voiture à la gare de Nice pour 18H00.

Après avoir fait le plein à l’entrée de Nice, nous traversons la ville au pas grâce à tous les feux. Nous arrivons tout de même au parking à 17H50 et, le temps de parquer et de redescendre à l’agence, il est 18H00, nous sommes à l’heure.

Après l’épopée voiture, voici arriver l’épopée TER car, la SNCF est en grève et, d’après ce qu’on nous a dit, le train est remplacé à 19H30 par des cars qui vont soit à Breil, soit à Sospel, soit à L’Escarène mais, pour chacun, un trajet direct après un passage par la gare de Nice St Roch. Après moultes discussions avec le chauffeur de l’Escarène, 6Km après Peillon et des voyageurs qui vont à différentes stations sur le trajet, décision est prise de faire toutes les étapes utiles pour les 6 voyageurs que nous sommes avec un bus de 50 places. Le chauffeur, musicien et rasta, étant très sympa, nous n’avons même pas payé car ce n’était pas son problème et, dès que tout le monde fut monté, nous sommes partis et, le temps de faire les différentes étapes, il nous déposait devant notre camping, C’est beau les grèves à la SNCF mais, trois bus pour 15 personnes, bonjour le coût pour la SNCF.

Nous sommes donc arrivés à peu près à la même heure que si nous avions pris le train de 19H30    

Nous avons pris l’apéritif vers 20H30 et avons dîné dans la foulée puis, le temps de préparer la suite de notre voyage, nous voilà partis dans les bras de Morphée.

Ce 12 Juin, nous devons prendre le train des merveilles pour avoir une voyage commenté de Peillon, car nous n’allons pas retourner sur Nice, jusqu’à Tende ou nous arriverons à 11H30 et d’où nous devons repartir à 15H55 pour retourner sur Nice afin de prendre livraison de notre voiture de location pour nous balader le lendemain, jour de grève à la SNCF.

Nous montons donc dans le train à 9H45 à la gare de Peillon ou la fête bat son plein puisque le voyage commence à Nice. La montée jusqu’à Tende se déroule de manière agréable avec des commentaires sur les villages et la ligne dont la ré inauguration ne date que de 1976 car il avait été nécessaire de reconstruire un certain nombre d’ouvrages d’arts détruits durant la dernière guerre.

Cette ligne construite au début du 20° siècle est assez exceptionnelle dans ce sens que, à partir de l’Escarène, les tunnels se suivent dont un de près de 6km de long puis, après Saorge, la ligne fait un 360° dans la montagne pour réapparaître 80m plus haut au grand jour. Cette prouesse technique est répétée juste avant La Brigue puis après Tende puisque la ligne rejoint Cunéo par le col de Tende mais nous nous sommes arrêtés à Tende.

Une autre particularité de cette ligne est d’être exploitée conjointement par le TER et Trenitalia  entre Breil sur Roya et Tende.

La visite de Tende, prévue pour durer un certain temps n’a malheureusement pas été aussi lente que prévu car le vieux village se visite assez rapidement, et pourtant nous l’avons parcouru en long en large et de travers. Il est important de passer par la case Musée des merveilles situé à côté de l’office de tourisme lui-même à 50m au nord de la gare. Nous y avons passé un bon moment à comprendre la naissance de la vallée des merveilles et de son site archéologique que nous n’aurons pas le temps de visiter car le temps passe vite.

Nous sommes repartis comme prévu à 15H55 (la grève n’est pas encore commencée) pour Nice que nous atteignons à 17H50 pour aller prendre notre voiture de location. Comme il n’y a pas de GPS dedans, nous nous retrouvons sur la promenade des anglais en direction de l’aéroport sans pouvoir faire demi-tour et, après avoir fait presque 6km, nous trouvons une bretelle qui nous ramène sur la voie rapide qui traverse Nice d’ouest en est et qui nous a permis de quitter Nice très rapidement vers le Nord. Nous en avons profité pour faire des courses dans un supermarché sur notre chemin et, à 20H00, nous étions de retour au camping.

Le temps de prendre l’apéritif, de dîner et faire la vaisselle et il est temps d’aller se coucher car la journée de demain commence de bonne heure.

Lever vers 8H00 afin d’aller au marché dans la vielle ville de Nice et finir de visiter celle-ci. Le ciel n’est pas d’un bleu absolu car il est parsemé de petits nuages blancs ce qui n’est pas un très bon signe.

Nous arrivons en gare de Nice vers 9H50 et, après avoir récupéré un plan plus détaillé que celui que nous avions, prenons le Tram pour la cathédrale (que nous n’avions pas vu hier, du moins pas de près).

Il ne nous a fallu que quelques minutes pour y arriver mais, oh rage, oh désespoir, le Chœur est entièrement fermé pour cause de restauration du Dôme d’après ce que nous avons pu voir des échafaudages et, de plus, les photos sont interdites. La visite s’est donc trouvée écourtée et nous voilà partis pour le cours Saleya ou se déroule le marché que nous rejoignons rapidement.

Nous imaginions un marché énorme au vu de sa réputation mais, la partie alimentaire n’est représentée que par des étals de fruits et légumes et le marché aux fleurs, même s’il est impressionnant en termes de compositions et de rapport qualité prix, est assez ridicule en termes de volume.

Nous avons tout de même réussis à faire nos emplettes mais, n’ayant pas trouvé de Boucher ni de charcutier, nous reprenons, sur les conseils du fromager du marché, le chemin de la place Saint François où nous avions déjà trouvé une boulangerie hier et où nous avons aussi trouvé une boucherie dont la fréquentation et le débit sont impressionnant. Après une demi heure d’attente, nous refaisons le plein de viande et nous arrêtons devant la fontaine de la place ou trône une mouette attirée par le banc du poissonnier. Nous repartons ensuite vers la place Garibaldi, après être passés par la case Boulangerie, pour terminer les courses au Monoprix.

Après une pause sur la place, nous voilà repartis chargés comme des baudets prendre notre Tram pour revenir à la gare que nous atteignons juste avant 13H00 pour attraper notre train et, après 20mn de voyage et 10mn de marche, nous voilà revenu au camping pour déjeuner sous un ciel toujours menaçant.

Comme la matinée a été assez sportive, l’après-midi sera relax après les vidanges et autres petits travaux ménagers. Lecture au soleil avec polo sur le dos car, il ne fait toujours pas très chaud.

Après l’apéritif et le dîner (toujours en intérieur pour cause de thermomètre en berne), soirée TV pour changer un peu puis, dodo car, demain, nous partons faire l’excursion de la vallée des merveilles de Peillon à Tende avec le train touristique commenté.

Lever vers 7H45 afin de prendre le TER pour Nice et profiter de ce début de journée ensoleillée pour prendre le petit train touristique

Nous arrivons en gare de Nice vers 9H50 et nous commençons par la tournée des infos sur les TER à destination des villes de la région et en profitions pour prendre notre PASS pour Tende pour Mercredi puis nous allons chez les Bus pour prendre nos tickets et nous nous renseignons sur une location éventuelle de voiture au cas où.

Une fois équipés, nous allons prendre le Tram à destination de la vielle ville et descendons à l’arrêt Cathédrale. Nous arpentons les rues de la vielle ville en direction de la mer pour retrouver le petit train qui nous attend au pied de la coulée verte en pleine réfection.

Nous n’avons que le temps de monter dedans que le train s’ébranle pour son petit tour d’une heure et demie. Après quelques incursions dans les rues de la vielle ville encombrées au niveau de la préfecture et du Palais de Justice par les vestiges du festival du livre ou tout est en chantier, nous longeons la coulée verte jusqu’à la place Garibaldi ou nous bifurquons à droite en direction du parc de la colline du château ou le petit train fait une halte nous permettant de faire des photos de Nice.

Nous redescendons ensuite vers la mer pour aller du Port au début de la promenade des Anglais qui est le terminus du train.

Une fois descendus du train, nous nous promenons sur la promenade des Anglais jusqu’au Négresco puis revenons sur nos pas dans des rues parallèles au front de mer jusqu’à revenir sur la coulée verte que nous sommes obligé de contourner par le sud pour repartir tranquillement vers la place Garibaldi au travers de la vielle ville.

Ayant entendu des propos peu engageants sur le temps en milieu d’après-midi, nous décidons, après une halte sur la place Garibaldi de prendre le Tram de retour vers la gare pour prendre notre TER de retour à 15H00 car le suivant n’est pas avant 17H30 et nous n’avons pas prévu de parapluie ou autre K-Way.

Le trajet en Tram nous a permis de nous rendre compte qu’il n’y a pas que le ciel qui est voilé par ici.

Une fois revenu au camping, repos sous le soleil puisqu’à part quelques nuages blancs et un peu de vent, nous avions sans doute eu tort de croire que la fin d’après-midi allait ressembler à celle d’hier mais bon, c’est fait et nous bullons jusqu’à l’apéro puis dînons à l’intérieur car, malheureusement, la température extérieure ne nous permet pas de dîner dehors.

Soirée Rummikub puis, un peu de lecture et enfin dodo vers 23H30.