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Par randonneur28 le 30 Mai 2013 à 19:08
Ce matin, un peu de pluie pour nous réveiller avant la sonnerie aussi, nous nous sommes levés vers 7H30 car nous avons rendez-vous chez notre fabricant de pulls en cachemire à Saint Martial vers 14H30 car c’était le seul créneau horaire possible. Cela a chamboulé notre planning car nous devions passer chez un coutelier à La Couvertoirade puis au cirque de Navacelles mais, pas le temps.
Nous sommes donc partis vers 9H30 après avoir fait un peu la queue pour les vidanges. Ce n’était pas la bonne heure. La route fût bonne jusqu’à Gignac car, l’A75 va dorénavant jusqu’à l’A9 et donc nous en avons profité à partir de Bézier. Après nous être arrêtés à Aniane pour quelques provisions fraîches car nous avons aperçu un marché, nous nous sommes arrêtés du côté du bois du Pous pour déjeuner et sous le soleil, une fois n’est pas coutume. Il est vrai que de pouvoir s’arrêter dans un endroit calme avec une vue superbe sur les Cévennes et sous le soleil, nous en rêvions mais depuis notre départ, nous n’en avions pas eu l’occasion et ça fait du bien.
Notre arrivée à l’Artisanale du Cachemire a été folklorique car, ils sont installés à flanc de montagne avec une vue imprenable sur le sud mais à partir d’un chemin assez étroit. Nous avons réussis à garer le CC sur l’herbe en contrebas de chemin à l’embranchement de l’accès à leur locaux en nous demandant comment nous allions faire demi-tour pour repartir.
Après avoir grimpé le petit chemin sur une centaine de mètres, nous voici arrivé et attendus.
La patronne nous a fait l’historique de son entreprise ainsi que le cheminement du Cachemire de la Mongolie ou la laine est cardée sur place puis transférée en Ecosse car c’est une entreprise Ecossaise qui détient le savoir-faire pour la teinte et la mise en cônes de la laine de cachemire en 2 fils.
Tout le travail de design, de tricotage, d’assemblage et de lavage des pulls est effectué dans leurs locaux ce qui en fait un produit 100% made in France avec des prix en 4 fils comparables à ceux de Bompard en 2 fils. Après essayage, prise des mesures et choix de la couleur (plus de 200 possibles), nous voici avec un très beau pull à col roulé que nous recevrons en Septembre car les délais sont longs à cause de la réputation de la maison. Après avoir remercié notre hôte pour son hospitalité, nous la quittons avec regrets car elle est intarissable et très intéressante.
Une fois effectué le demi-tour tant redouté car le chemin est à flanc de colline avec le vide de l’autre côté et quand on dit vide, on parle au moins de quelques centaines de mètres. Nous repartons en direction de Ganges pour retrouver une route plus normale vers Saint-Hyppolyte du fort ou nous nous arrêtons pour quelques courses avant de repartir pour Anduze ou nous avons décidé de faire une halte pour la nuit dans le camping du Pradal.
La température extérieure est de 20° mais le soleil se cache derrière les nuages donc, pas d’appéro dehors comme nous l’envisagions mais, soirée studieuse avec scrabble car, sous de grands arbres, point de réception satellite.
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Par randonneur28 le 30 Mai 2013 à 18:06
Ce matin, nous avons flemmardé car, nous n’avons rien au programme pour la matinée. Le seul impératif est d’être prêt pour aller déjeuner au parc chez Frank Putelat dont le restaurant est situé entre notre camping et la cité de Carcassonne.
Comme d’habitude quand on n’est pas pressé, on finit en retard et c’est vers 13H15 que nous pointons le bout de notre nez (avec doudounes, parapluies et autres accessoires hivernaux) à la réception du restaurant pour découvrir que notre table nous attendait (à croire que nous sommes des habitués) mais non, c’est une blague, nous avons simplement eu de la chance car le restaurant était presque plein.
La cuisine du chef est à la hauteur de sa réputation et nous nous sommes régalés. Quel plaisir de manger un bon repas devant un bon feu de cheminée en Automne.
Une fois quittée cette bonne table, nous voilà ragaillardis pour monter à l’assaut de la citadelle sous un vent à décorner les…… La mairie n’a pas dû penser que des piétons puissent partir du camping pour aller jusqu’à la citadelle car nous nous sommes fait quelques frayeurs à circuler sur des voies sans trottoirs ou les véhicules à moteur sont rois.
Une fois la citadelle atteinte, nous y pénétrons par la porte Narbonnaise.
Les échoppes de la cité ne sont pas sans rappeler celles du mont saint-michel mais à grande échelle. Après avoir arpenté ces ruelles, nous arrivons au château dont nous entamons la visite par une présentation audiovisuelle que nous dresse l’historique de la cité depuis les Romains jusqu’à Violet le duc qui entreprit au XIX° siècle la restauration de la cité qui, à l’époque, était dans un état désastreux et avait subi les mêmes outrages que beaucoup d’autres châteaux (transformation en carrière de pierre). Le travail réalisé par les monuments historiques est remarquable et, aujourd’hui, ce château ainsi que les deux enceintes de défense sont en très bon état. On pourrait presque croire que la cité n’a jamais subit de dégradations.
Une fois sortis du château, nous effectuons un tour des remparts puis nous dirigeons vers la basilique Saint-Nazaire qui est à l’autre bout de la cité. Cette basilique possède la particularité de disposer d’une nef Romane car elle a été édifiée au XI° et XII° siècle mais, le chœur a été remplacé par un transept gothique au XIII° et XIV° siècle. Lorsque nous y pénétrons, nous avons la surprise d’entendre des chants liturgiques qui émanent d’un groupe russe qui chante tous les jours. Nous leur achetons leur CD car ces chants a capella sont de toute beauté.
Nous quittons la cité avec regrets pour reprendre notre chemin dangereux pour rejoindre notre camping.
Soirée studieuse avec lecture, rédaction du blog et une pincée des racines et des ailes.
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Par randonneur28 le 30 Mai 2013 à 18:05
Réveil sans pluie ce matin, ce qui est une surprise eu égard aux prévisions météo. Nous décidons de faire nos bagages assez rapidement pour pouvoir partir avant la pluie.
Nous n’avons malheureusement pas été assez rapides car, lorsque nous sommes arrivés sur l’aire de vidange, la pluie s’est mise à tomber assez violemment et j’ai dû mettre la parka pour éviter d’être trempé. Nous avons donc quitté Albi sous une pluie battante en direction de Lautrec.
Lautrec a cette particularité d’être classé comme un des plus beaux villages de France et d’être le centre de production de l’ail rose.
Lorsque nous atteignons Lautrec, il pleut toujours autant et ils n’ont pas prévu de parking pour les CC. Comme il n’y a personne, nous nous garons sous la muraille à un endroit où nous ne gênons pas et montons une petite ruelle en forte pente pour retrouver le niveau du village.
Compte tenu du temps, je n’ai même pas emporté le matériel photo ce qui s’avéra presque regrettable tant le village aurait pu être beau sous le soleil mais, d’une tristesse infinie aujourd’hui sous la pluie. Nous n’avons pas trouvé grand-chose à part du pain, un foulard et quelques gousses d’ail rose vestiges de l’année dernière car, comme nous la dit le producteur, cette année risque de voir la commercialisation de l’ail rose reporté d’un ou deux mois pour cause d’intempéries.
Une fois quitté Lautrec, direction Durfort, un petit village qui n’a, pour nous, que l’attrait dû à la présence de la société Triple Zero fabricant de vêtement de montagne pour les grands froids et, comme nous avons prévu d’aller au Canada en Février l’an prochain, il était de bon ton d’y passer pour faire nos emplettes.
Au sortir de Durfort, et après avoir regardé la carte, nous décidons de passer par Castelnaudary pour y acheter un cassoulet frais chez notre fournisseur habituel (un bien grand mot pour un fournisseur chez qui nous n’avions pas été depuis près de 25 ans, il est vrai que nous n’y étions pas revenu depuis. Petite note désagréable leurs locaux sont en face du célèbre Spanghéro). Les terrines en terre cuite sont toujours les mêmes et nous allons sûrement nous régaler une nouvelle fois.
Après nos achats, passage par l’Intermarché situé en face pour y faire le plein avant de rallier Carcassonne pour notre bivouac au camping de la cité à quelques encablures de la vielle ville.
Un peu de soleil en cette fin de journée mais aussi beaucoup de vent.
Soirée toujours au feu de bois car la température n’est toujours pas élevée.
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Par randonneur28 le 28 Mai 2013 à 14:53
Nous nous attendions à un réveil sous le soleil comme hier, ce que nous prévoyait la météo, mais le ciel en avait décidé autrement et, en guise ce ciel bleu nous avons eu un ciel parsemé de nuages blancs suffisants pour nous masquer cet astre rayonnant qu’on appelle le soleil.
Cela n’a malgré tout pas entamé notre détermination à visiter Albi ce matin. Après les ablutions matinales et un solide petit déjeuner, nous voilà partis à travers champs par notre chemin favori avec sur le ruisseau que nous longeons, un petit barrage ou nous nous arrêtons puis reprenons notre chemin pour rejoindre le centre-ville.
Arrivés au pont du 22 Aout 1944, nous sommes passés de l’autre côté du Tarn pour faire des photos de la vielle ville et de sa cathédrale.
Pour revenir, nous empruntons le Pont Vieux datant de 1035 qui est, à priori, le plus vieux pont au monde encore en service pour des automobiles afin d’arpenter les ruelles de la vielle ville.
Après la vielle ville, nous sommes partis à l’assaut de la cathédrale. Celle-ci est surprenante car, à l’exclusion du chœur et du Jubé ajoutés au XV° siècle ce vaisseau est d’un seul tenant sans transept d’une longueur de 100m d'une largeur de 30m et d’une hauteur de 70m. L’ensemble des murs et du plafond à croisées d’ogives gothiques est intégralement peint. Le Jubé et le chœur font montre d’une maîtrise exceptionnelle du gothique flamboyant. Cette cathédrale laisse bien un sentiment impressionnant.
Après l’église, nous avons visité les jardins du palais de la Berbie, résidence épiscopale devenue forteresse par la volonté de Bernard de Castanet. Cet édifice abrite depuis 1922 le musée Toulouse Lautrec que nous n’avons pas visité pour cause de fermeture.
Après, nous sommes partis pour la collégiale Saint Salvi (en travaux) puis vers le cloître Salvi dont il ne subsiste que la galerie orientale qui abrite désormais des restaurants.
De là nous sommes partis vers le parc Rochegude en passant par la place Lapeyrouse avec la statue du grand Homme disparu prématurément. Nous n’avons pas trouvé le parc Rochegude sous son meilleur jour car les jardiniers n’ont pas encore commencé à bosser, sans doute à cause des intempéries de ce début de saison.
Après avoir fait le tour des lieux, nous ressortons et prenons le chemin du retour et, 25mn après, nous voilà installés chez nous, au soleil et devant un verre de bière bien fraîche.
Le reste de l’après-midi a été utilisé à flemmarder sous le soleil sans oublier la rédaction du blog et le traitement des photos du jour.
Soirée calme à jouer au Scrabble au son de la musique puis dodo car demain est un autre jour.
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Par randonneur28 le 26 Mai 2013 à 22:08
Oh surprise ce matin au réveil, franc soleil sans un nuage et même s’il faut tempérer notre enthousiasme car la température extérieur n’est que de 9°.
Après les ablutions matinales, nous voilà partis pour aller au marché d’Albi. Ce marché se situe au pied de la cathédrale Sainte-Cécile. Pour y parvenir, à partir du camping, un chemin bucolique suit un ruisseau (plutôt bien fourni en ce moment) qui alimente le Tarn qui traverse la ville malheureusement, une partie n’est pas praticable pour cause d’intempéries récentes et donc nous terminons notre ballade dans une rue qui se termine en cul de sac et se transforme en chemin pour passer sous le pont du 22 Aout 1944 et qui nous amène directement au pied de la vielle ville. Après avoir monté un certain nombre de marches nous débouchons à quelques dizaines de mètres du marché couvert.
Dans ce marché couvert, nous trouvons un producteur de canards et dérivés mais aussi un éleveur de limousines qui vend en direct. Nous profitons de l’occasion pour remplir nos sacs puis acheter des légumes frais et, lorsque nous eûmes finis, nous passons un coup de fil au camping pour appeler la navette histoire de ne pas se trimballer nos sacs pour le trajet de retour. Le temps que la navette arrive, nous mettons à profit la demi-heure d’attente pour aller jeter un œil à la cathédrale qui, c’est le moins que l’on puisse dire, en impose par sa taille.
Nous la visiterons demain car, aujourd’hui, c’est relax. Au retour, nous avons fait la connaissance d’un couple d’Australiens qui avaient un camping-car atypique, Un tube Citroën de 1966, il faut dire que le gars semble être un fana des tubes Citroën car il en a déjà importé quelques-uns dont un tube pompier d’Alsace acheté en Angleterre et un autre transformé en CC l’année dernière qu’il a revendu pour celui-là cette année.
Après un petit repas sympa, nous faisons relâche cet après-midi.
Soirée cool et demain, comme il fera aussi beau mais un peu plus chaud, visite du centre historique d’Albi.
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