Réveil cool ce matin car nous partons pour la vallée d’à côté et donc, après des préparatifs sans précipitation, nous voilà partis pour redescendre vers la D947 qui va nous mener au fond de la vallée au pied du mont Viso en passant par Chateau-Queyras (photo ci-dessous), Aiguilles et Abriès.

Nous déjeunons tranquillement au bord du Guil

Après un peu de repos sous un soleil très timide entre les nuages, nous rebroussons chemin pour revenir vers Ville-Vielle et prendre la D5 en direction de Molines-en-Queyras puis nous bifurquons vers le col Agnel qui vient d’ouvrir afin de voir à quoi ressemble la vue à partir du col. Le ciel en direction du col semble assez menaçant et nous ne savons pas ce que nous trouverons sur place. Après avoir dépassé les 2500m, nous commençons à trouver des congères de neige et plus nous nous rapprochons du col plus nous en trouvons mais, de plus, à 2km du col, nous voilà dans un brouillard tellement épais que nous avons failli ne pas voir le col.

La température au col n’est que de 7° et après avoir fait quelques photos du col avec difficulté car la vue ne dépasse pas quelques mètres, nous faisons demi-tour pour revenir à la civilisation et à un temps plus clément.

Une fois redescendus sur Molines-en-Queyras, nous reprenons la route pour Saint-Véran sans avoir, pour le moment, trouvé le camping. Arrivés à Saint-Véran, nous nous garons dans le premier parking pour analyser si nous pourrions bivouaquer ici et nous trouvons une indication d’une aire CC se trouvant à l’ouest du village au niveau de la rue principale. Nous reprenons illico notre véhicule pour y monter et, nous trouvons une place pour nous stationner. L’endroit est royal avec une vue exceptionnelle sur les montages et une proximité immédiate du village.

Nous décidons donc de bivouaquer ici pour quelques jours. Une fois installés, nous voilà partis pour faire une première visite du village, très typique puisque le plus haut d’Europe à 2050m. Après avoir traversé le village nous avisons l’office de tourisme qui va nous renseigner sur les possibilités mais, il n’y a pas grand-chose d’opérationnel avant le début Juillet, nous décidons de visiter le village demain puis de faire une ballade en montagne après-demain à la recherche de marmottes.

La fin d’après-midi, bien qu’ensoleillée, a été très ventée (il faut bien chasser les nuages) et nous avons fini la soirée au chaud avec lecture et Rummikub. 

De nouveau Réveil en fanfare à 7H45 car nous devons être prêts à partir vers 8H30 en direction du lac Saint Anne.

Après le petit déjeuner, la toilette et la préparation au départ, nous voici partis et nous traversons le camping le long du torrent en direction du GR5 que nous atteignons en quelques minutes. La montée est abrupte et va nous demander près de 2H45 pour atteindre le lac Miroir en longeant sur la fin de la montée le torrent qui alimente la cascade de la Pisse.

Après avoir atteint le lac Miroir en ayant grimpé près de 750m, un arrêt repos sur les bords de ce lac dans un environnement sublime s’impose.

Nous repartons en direction du lac Saint Anne en nous disant que les 200m de montée serait une partie de plaisir mais, c’était sans compter sur la topographie du terrain qui nous a imposé de marcher sur un chemin à peine déneigé (nous n’avions pas de crampons) mais aussi, après avoir atteint les 2400m nous découvrons qu’il faut tout d’abord passer une crête située à plus de 2500m avant de redescendre sur le lac Saint Anne.

Comme il se faisait déjà tard, 13H00 alors que nous avions planifié d’y être à midi et que les nuages commençaient à s’amonceler, nous décidons d’abandonner la montée et de redescendre par la piste utilisée par les engins de maintenance des remontées mécanique et des pistes pour éviter de reprendre le GR5.

La descente s’est déroulée sans problème à part le soleil qui chauffe bien entre deux nuages. Arrivés en bas, nous avisons une auberge avec un grand panneau « OUVERT », nous nous y rendons donc pour prendre une collation et boire quelque-chose de frais car il est déjà 14H30 mais, malheureusement, tout est fermé et nous continuons donc notre descente à pied. vers le camping que nous atteignons un peu avant 15H00.

Sur le chemin du retour nous passons devant la cascade de la Pisse dont nous avions vus le torrent à l'aller et nous terminons notre retour vers le camping que nous atteignons un peu avant 15H00.

Nous prenons donc un encas avec rillettes et bière fraîche en terminant par une glace à la chartreuse puis, douche et bronzette pour le reste de l’après-midi.

Comme le vent se lève en fin d'après-midi, nous décidons de rentrer le store et de ranger tout ce qui pourrait s'envoler puis terminons la soirée studieusement avec traitement des photos et écriture du Blog.

Soirée tranquille avec le traditionnel Rummikub puis, vers 10H30, fermeture des écoutilles.

Réveil en fanfare à 7H45 car nous avons prévus avant de partir de faire notre marché ici. Après le petit déjeuner au soleil sur la terrasse et la toilette, nous voici partis tout guillerets pour le village ou nous avons pu faire tranquillement notre marché. Une fois de retour, lourdement chargés, nous rangeons tout pour le départ vers Mont-Dauphin à 6km de là afin d’y visiter un village fortifié par Vauban.

Le chemin ne fut pas très long et nous voici vite arrivés sur le parking dominant les gorges et donnant accès à la citadelle. Nous commençons par un tour dans les douves afin de nous rendre compte des murailles de la cité.

Après être remontés, nous empruntons un petit chemin pour retrouver la route d’accès qui passe par deux ponts levis pour entrer dans la citadelle.

Nous traversons la totalité du village pour nous retrouver sur les remparts au-dessus de la porte d’Embruns et dominant la vallée qui met bien en évidence bien la position stratégique de cette citadelle.

Nous remontons par le flanc ouest pour retrouver la batterie de l’escarpement avec ses sortes de cheminées dépassant des monticules de terre puis retrouvons l’église, l’arsenal et la poudrière avant de nous retrouver devant la porte d’entrée du village que nous quittons en passant devant la lunette d’arçon, sorte de fort avancé à l’extérieur de la citadelle.

Nous avions prévu de déjeuner sur le parking mais, compte tenu de la chaleur, nous plions bagages et essayons de trouver un endroit ombragé sur le chemin de Ceillac mais, compte tenu de la route encaissée dans les gorges puis, après la bifurcation de Ceillac, les lacets ininterrompus jusqu’à notre arrivée au  village, nous avons finis notre course au camping ou nous nous sommes installés et avons déjeunés tranquillement dans un champ de pissenlits.

Après-midi cool avec bronzette à la clé et étude de notre ballade de demain, montée au lac Notre-Dame (2400m). Vers 18H30, nous décidons d’aller voir si un boulanger est encore ouvert dans le village histoire de se faire une ballade apéritive. Nous n’avons pas trouvé de boulanger ouvert mais, nous avons fait un peu de sport.

Apéritif et dîner en extérieur ce soir malgré une température un peu plus fraîche qu’hier (nous sommes à 1700m) puis, nous rentrons pour faire un Rummikub tout en regardant un peu la télé puis, dodo car il faut être en forme pour demain.

Réveil cool ce matin vers 8H30 et, comme nous avions commandé du pain et des croissants, je m’y suis précipité dès la douche prise pour déjeuner pour la première fois dehors au soleil.

Après les travaux quotidiens, nous sommes partis pour visiter un peu Guillestre que nous n’avons même pas traversé hier. Il est vrai qu’à voir la topologie du village, il est préférable de ne pas s’y aventurer avec le CC. Le village est en fête car il y a course cycliste ce matin. Nous profitons cette fin de matinée pour visiter l’office du tourisme et reconnaître les lieux en vue du marché de demain.

Sur le retour nous nous arrêtons dans une officine vendant des produits du terroir et achetons des fromages locaux.

Après l’apéritif et le déjeuner, après-midi sieste et lecture et rien d’autre.

Dîner au soleil couchant sur la terrasse et, pour la première fois depuis notre départ, nous jouons à l’extérieur. Après plusieurs parties animées, nous rentrons pour le dodo car il n’est pas prévu de dormir à la belle étoile.

Réveil à 6H45 ce matin sous un ciel terne et gris qui, nous l’espérons, va se désagréger très vite. Une fois terminées les ablutions, le petit déjeuner, la vaisselle et le rangement, il est 7H50 et nous sommes quasiment près à partir.

A 7H55 nous mettons le cap sur le marché de Nice car, nous voulons faire le plein de fruits avant de remonter dans le Queyras. Après avoir atteint le Quai des Etats-Unis, je dépose ma moitié qui part faire son marché et moi, j’entame un tour de la vielle ville car, il n’est pas possible de se garer d’autant plus que le salon du Bio se tient ce weekend sur ce quai. Après un tour pour rien, je récupère ma moitié et tous ses sacs et nous mettons le cap sur Guillestre, petit village situé aux frontières du Queyras et du Dauphiné.

Nous empruntons une petite route qui nous fait passer par Isola puis, un tour à Isola 2000 afin de voir à quoi ressemble cette station. C’est une route toute en lacets qui serpente de part et d’autre d’un torrent qui ne semble pas prêt de s’épuiser. Même si ce n’est pas extraordinaire, nous avons déjà vu bien pire et il reste encore un peu de neige au sommet de certaines pistes. Sur le chemin du retour je fais quelques photos de ce torrent.

Une fois redescendus à Isola, comme il est 11H30 nous décidons de déjeuner au sommet du col de la Bonnette qui s’enorgueilli d’être le col le plus élevé d’Europe, 2802m, rien de moins. Après avoir passé Saint Etienne de Tinée, la route se rétrécie mais, nous devons faire face à une circulation imprévue à cause de la coupe des alpes ou des centaines d’anciennes voitures de course nous croisent dans des conditions parfois limites.

La route monte en lacet à partir de Pont Haut et on s’élève rapidement pour arriver avec des congères de neige au col de Raspaillon à 2513m pour terminer quelques kilomètres plus tard aux environs du col de la Bonnette non sans s’être fait quelques frayeurs à 200m de ce que nous croyons être le col car un éboulement de neige ne laisse que la place du CC entre la neige et le vide pour passer.

En fait, nous ne pourrons aller au col qui, dans sa dernière partie n’est toujours pas déneigé et c’est une brèche entre les deux côtés de la route qui permet de redescendre car, la route fait normalement le tour de la cime de la Bonnette avec un point de vue vers le sud qui doit sûrement être de toute beauté mais, ce sera pour une prochaine fois et, comme dans le coin il y a des organisateurs du rallye et d’autre liés à une course cycliste en cours sur la même route, nous décidons de passer notre chemin et c’est après avoir passé les ruines de la caserne de Restefond que nous trouvons un petit coin pour déjeuner dans la neige, cela nous a rappelé la Norvège à l’approche de Geiranger en Mai 2009 mais, sans les boules de neige. Notre déjeuner a encore été troublé par des voitures du rallye.

Après la sieste, nous voilà partis pour la descente vers Jausiers ou nous bifurquons vers Barcelonnette car la montée a assoiffé notre CC plus que je n’avais prévu et, le but n’est pas de se retrouver en panne sèche au col de Vars.

Une fois le CC rassasié, nous reprenons notre route en direction du col de Vars (2109m) que nous atteignons assez rapidement mais, avec quelques soucis car nous sommes pris dans une course de vitesse organisée par des Allemands qui se croient sans doute au rallye de Monte-Carlo et qui ne conçoivent pas d’être gênés par un CC incongru sur ces pentes.

Nous retrouvons tout ce beau monde en train de boire une bière au col (jeux de mots interdits) et nous nous garons en attendant qu’ils repartent afin de ne pas les subir à nouveau dans la descente.

Dans la descente, ce sont des motos qui nous ont doublé et d’autres qui, eux aussi, se croyaient seuls nous ont croisé dans des conditions limites pour certains mais bon, il n’y a pas eu d’accident et nous avons fini par arriver sains et saufs au camping de Guillestre vers 17H00 sous le soleil et nous nous sommes installés pour 2 jours car, demain est un jour de REPOS et Lundi est jour de Marché à Guillestre

Malgré le fait que nous soyons en altitude, près de 110m, nous prenons l’apéritif et le dîner dehors car il bon.

 Nous flânons un peu après le dîner puis nous occupons du traitement des photos de madame qui s’est lâchée aujourd’hui et, vers 22H30, rideau.