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Par randonneur28 le 19 Mai 2013 à 13:33
Réveil vers 8H10 dans le parc du château avec un temps peu amène mais prévu comme tel.
Après le petit déjeuner et les ablutions matinales, départ vers 9H30 pour Pommier, à une quinzaine de kilomètres de là pour y visiter le Prieuré avec la même guide qu’hier, cela promet donc d’être intéressant. Arrivés sur le parking du Prieuré, il a fallu se serrer pour arriver à caser nos 18 CC.
Nous sommes montés tranquillement au village et, malgré le fait que nous étions en avance, notre guide étant arrivée, nous avons commencé la visite par une explication sur l’histoire du prieuré puis, après avoir visité la petite cour extérieure, nous avons démarré par les sous-sols où se trouvait le premier réfectoire des moines bénédictins de l’abbaye de Nantua qui le bâtirent au 9° siècle.
Un siècle plus tard, la communauté se range sous l’influence de l’abbaye de Cluny, le prieuré et son église prieurale sont alors reconstruits.
Lors de la guerre de Cent ans, des remparts sont édifiés pour protéger le village et le monastère se dote d’imposantes tours de fortification.
A la révolution le prieuré est confisqué et ne redeviendra privé qu’au 19° siècle. Propriété du conseil général de la Loire depuis 1990 des travaux de restauration ont été effectués notamment au niveau du prieuré primitif.
La visite s’est poursuivie des sous-sols aux combles en passant par le réfectoire du rez-de-chaussée utilisé à partir du 18° siècle lorsque les moines s’embourgeoisèrent puis des cellules personnalisées à l’étage remplaçant l’ancien dortoir et enfin, les combles dont l’aménagement en cellules a été démarré au 18° siècle et jamais achevé.
La visite se termine par la visite du cloître puis de la chapelle intérieure. La visite de l’église est libre et nous l’avons effectué après avoir traversé sous la pluie le peu de chemin qui va de l’entrée du Prieuré à l’église.
Le temps est véritablement à la pluie pour la journée aussi réintégrons-nous nos véhicule pour le déjeuner sans demander notre reste.
Après le déjeuner, séance écriture Blog et traitement des photos afin d’éviter de ses laisser déborder. Vers 15H30, départ pour le plateau d’altitude ou nous allons dîner et dormir.
La route est jolie mais, sous la pluie et un plafond très bas, il n’est pas très facile d’en profiter. Après plus d’une heure et demie de route pour 70km, nous arrivons toujours sous la pluie et le brouillard au parking de l’auberge.
Une fois stationné, séance relax avec lecture puisque c’est la seule chose à faire en attendant le dîner. Celui-ci a tenu toutes ses promesses avec des produits locaux : salade, jambon sec, saucisson, pâté puis, un plat de pomme terre cuit au four avec de la crème proche du gratin dauphinois et enfin, après le plateau de fromage, des tartes maison soit à la pomme soit aux noix.
Nous en sommes sortis vers minuit, toujours sous la pluie et n’avons pas demandé notre reste pour aller nous coucher avec 0.5° à l’extérieur.
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Par randonneur28 le 15 Mai 2013 à 17:11
Réveil tranquille au son de la rivière en contrebas. Le ciel semble assez sombre contrairement à ce que nous avait annoncé la météo. Après le petit déjeuner, le soleil avait commencé à percer les nuages et, lorsque nous fûmes prêts, j’ai mis le nez dehors et ai vu des conciliabules en cours sur la soirée d’hier soir et sur le planning d’aujourd’hui.
La seule visite officiellement programmée étant le château d’Urfé prévu pour 16H00, nous avions le temps de folâtrer et de choisir parmi les lieux que notre organisateur avait sélectionné pour nous.
Etant prêts à partir vers 9H30, nous levâmes le camp et, après un dernier adieu au responsable du camping, nous voilà partis pour Chazelle sur Lyon ou nous avons quelques courses à faire à l’Intermarché puis, nous voilà repartis au camping de Saint-Galmier pour effectuer les remises à niveau des différents réservoirs à l’aire de service le camping du Moulin brulé n’en étant pas équipé.
Une fois vidangés, nous partîmes en direction de Saint-Romain du Puy (que nous avions sélectionné dans la liste). Nous arrivâmes au parking du Prieuré vers Midi et découvrons que nous n’avions pas été les seuls à faire ce choix car 4 de nos collègues étaient déjà stationnés là. Heureusement pour nous, ils venaient de faire la visite et redescendait du Prieuré et nous ont donc laissé la place pour pouvoir stationner à notre tour.
La montée au Prieuré est assez raide mais courte (environ 15mn) et la visite est assez courte car, l’intérieur est fermé en non visitable aujourd’hui et le reste est en ruine donc, montre en main, le tour se fait en 5 à 10mn mais, le Prieuré étant situé sur un promontoire, la vue sur les monts du Lyonnais comme ceux du Forez est d’autant meilleure que le soleil a chassé tous les nuages et qu’il fait un temps magnifique
Après cette visite, nous redescendons sur le parking et décidons de rester là pour déjeuner. A peine en préparation que des compagnons de route arrivent à leur tour pour faire cette visite et, comme ils ont décidé de la faire après déjeuner, nous décidons de prendre ensembles l’apéritif sous le soleil. Après le déjeuner, nous partons pour le château d’Urfé car il est déjà 14H30 et nous n’avons plus le temps pour effectuer une autre visite. Sur la route, nous cherchons vainement une boulangerie mais nous trouvons porte close soit il n’y en a pas dans les villages traversés.
Arrivés au château d’Urfé, nous demandons à notre organisateur qui nous dit qu’à Boens il y en a plusieurs. Nous décidons donc d’y aller après la visite.
La visite du château fût très intéressante car menée par notre guide était tout à la fois volubile et très intéressante.
Le château d’Urfé fût construit par Claude d’Urfé, Comte du Forez et camarade d’enfance du futur François 1°. Il est particulier car c’est le seul château de la renaissance construit en dehors de la zone traditionnelle des châteaux de la Loire même si notre guide revendique pour celui-ci l’appellation « château de la Loire » du fait de sa proximité avec la Loire et de sa situation dans le département de…la Loire.
Le château a été entretenu correctement jusqu’à sa dernière descendante qui, ayant sûrement une déficience mentale, donna toute sa fortune à Casanova voire plus encore puisqu’elle mourût ruinée et que le château dut être vendu pour payer les dettes.
Ce n’est qu’au début du siècle dernier qu’une association réussi enfin à casser un contrat de démolition et racheta le château mais, tout ce qui avait pu être arraché pour être vendu l’avait été.
Une vue de la cour intérieure avec la rampe d'accès pour les cavaliers
En bas de l'escalier, le sphinx synonyme de savoir
Une tapisserie d'époque
Un secrétaire en marquetterie Italienne
Le lit de Claude d'Urfé
Une sculpture dans l'antichambre de la chapelle
La chapelle avait été entièrement vendue en pièces détachées mais certaines pièces dont cet autel avaient été restituées
Les caves du chateau
La fontaine du jardin
Le château appartient désormais au conseil général qui le restaure petit à petit et qui rachète, lorsque c’est possible, les biens répertoriés de la famille d’Urfé.
Après avoir effectué une petite visite du parc, nous sommes rapidement allés à Boens pour acheter du pain pour nous mais pas que. Le temps étant toujours aussi beau, nous avons pris l’apéritif dehors, offert par Claude (pas celui d’Urfé) puis nous avons regagnés nos véhicules pour dîner
Après le diner j’ai remis à jour mon blog avant d’aller me coucher du sommeil du juste.
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Par randonneur28 le 14 Mai 2013 à 22:26
Réveil au son des fanfares à 7H15 à ceci près que nous étions déjà réveillés depuis au moins 30mn et que lorsqu’il a sonné, j’étais déjà sous la douche et avait constaté que, dehors, le soleil brillait de tous ses feux (heureux présage).
Après le petit déjeuner, j’ai mis le nez dehors pour constater que certains avaient été plus lève-tôt que nous. Une fois prêts, et après avoir salué tous nos compagnons de route, nous sommes partis pour Chazelle sur Lyon, capitale du chapeau en feutre dont nous allons visiter le musée car, malheureusement, il n’y a plus de production en France.
La visite étant programmée pour 10H00, nous dûment patienter un peu car la route n’avait pas été longue.
La visite de la reconstitution de la manufacture des chapeaux Flechet a été très intéressante et on comprend bien au travers des explications que le prix de revient d’un chapeau est beaucoup plus lié au coût de la main d’œuvre qu’au coût de la matière première (sans compter la pénibilité du travail) ce qui explique la disparition des entreprises de ce secteur.
Après cette visite et le passage par le magasin dont une partie des chapeaux sont toujours produits dans cet endroit par une modiste, nous voilà repartis pour un déjeuner sur le parking avec pour objectif d’être prêts pour la visite de Saint-Galmier à 15H30.
Sur les coups de 14H30, nous levons donc le camp pour revenir sur Saint-Galmier que nous avions traversé le matin pour nous garer sur l’aire de covoiturage de cette petite ville qui abrite la plus ancienne source de Badoit et qui en est le centre de stockage et d‘embouteillage pour le monde entier.
La visite commença par le pont Gavé construit aux environs de 1350 par le comte de Bourbon.
Nous sommes entrés dans la ville par la porte de Saint-Etienne autrefois porte de l’hôpital car elle fermait la rue de l’hôpital.
Au-dessus d’une maison du XVI siècle, se situe, dans une niche dorée, une statue baroque de Saint Roch (Guérisseur de la peste) du XVII siècle
L’église actuelle se situe à l’emplacement de l’ancien château féodal et son clocher correspond au donjon de l’époque. Construite entre 1420 et 1471, elle est de style gothique flamboyant.
L’hôtel de ville dont la construction a débuté en 1869 abritera une salle pour la mairie, une pour la justice de paix, les salles de l’école des garçons et le logement des frères. Le sous-sol vouté abritait les prisons.
Après cette visite, nous sommes repartis pour Chazelle sur Lyon pour aller au camping du Moulin brûlé où l'accueil a été excellent et, après un apéritif pris au bord de la rivière, beaucoup dentre nous sommes allé au restaurant du camping pour dîner et, nous n'avons été déçus ni par l'accueil ni par le rapport qualité/prix des plus remarquable.
Le retour dans nos véhicules fut un peu plus laborieux, non pas à cause de l'alcool incurgité mais parcequ'il n'y avait plus déclairage à l'heure tardive de notre retour et qu'il faisait nuit noire. Nous sommes tout de même parvenus à nos véhicules sans encombre et n'avons pas demandé notre reste pour aller nous coucher et passer la nuit bercés par la rivière.
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Par randonneur28 le 14 Mai 2013 à 21:59
Réveil de bonne heure en ce 12 Mai car nous devons être sur le parking du musée de la mine de charbon de Saint-Etienne vers 10H30 pour accueillir notre joyeuse colonie de CC. Après un bon petit déjeuner et les ablutions ordinaires, nous voilà prêts vers 9H pour partir sous un ciel mitigé.
Après que nos amis aient fermé leur maison pour cause de départ en vacances, comme nous d’ailleurs, nous voici sur la route de Saint-Etienne. Après 20mn de route, nous voici arrivés et constatons que nous ne sommes pas les premiers.
Après avoir réceptionné tous les participants, nous voilà remonté dans notre maison pour un déjeuner bien mérité avant de partir pour le musée de la mine.
Tout semblait se dérouler du mieux possible avec un soleil qui jouait à cache-cache avec les nuages jusqu’à ce que nous descendions dans la mine et que je m’aperçoive que toutes les photos que j’avais prises n’étaient stockées nulle part (j’avais oublié de remettre la carte mémoire pour cause de transfert de fichiers) et, comme notre guide nous avait interdit de filmer, je n’ai malheureusement rien à montrer.
Ceci étant la visite de la mine a été très instructive autant sur les conditions de travail que celles de l’exploitation de la mine.
Après cette visite, nous voici revenu au parking duquel nous allons partir pour le château d’Essalois situé sur un promontoire dominant la retenue d’eau du barrage de Grangent. La situation actuelle de la Loire est telle que le barrage est proche de la saturation et les vannes centrales supérieures étaient ouvertes provoquant un petit jet d’eau assez impressionnant (voir photo ci-dessous).
Une fois passé le barrage, nous sommes descendus le long des gorges de Loire jusqu’à Aurec avec des paysages grandioses, dommage qu’aux plus beaux endroits il n’y ait pas d’aire de stationnement.
Une fois arrivé à Aurec, demi-tour afin de rallier le parking du château lieu de notre bivouac. Le ciel étant de la partie, nous sommes arrivés sous un franc soleil ce qui nous a permis de prendre l’apéritif dehors ce qui fut très agréable.
Le soleil se couchant, l’apéritif se termina et nous rentrâmes tous chacun chez soi pour dîner.
Après une brillante partie de Scrabble que j’ai gagné, fait exceptionnel, haut la main, nous sommes partis dans les bras de Morphée dormir du sommeil du juste car demain, il faut se lever tôt.
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Par randonneur28 le 14 Mai 2013 à 14:22
Après une nuit calme dans le camping de Saint-Galmier, il ne nous restait que quelques kilomètres à faire pour arriver chez nos amis de Veauche. Nous avons donc folâtré jusqu’en fin de matinée puis, sommes partis non sans avoir effectué les remises à niveau des réservoirs d’eau. Après avoir tenté, vainement de s’arrêter dans le centre-ville de Saint-Galmier afin d’acheter un gâteau pour le déjeuner, nous avons décidé de le faire à Veauche ou il a été plus simple de stationner.
Après un déjeuner bien arrosé, nous sommes partis pour visiter les contreforts des monts du Forez à l’ouest de Veauche avec une météo assez changeante. Nous avons visité un village médiéval en cours de restauration, Montarcher dont l’origine vient de « Mont des archers » ce que l’on peut comprendre au vu de la position de ce lieu.
Après cette visite, nous somme redescendus par Marols, village remarquable avec une proportion grandissante d’artistes résidents.
Après avoir échappé de peu à une grosse ondée en revenant par les bords de Loire, nous avons réintégré leur domicile pour finir la soirée tranquillement autour d’une bonne table accompagnée de vins locaux. Après avoir tout préparé pour le départ du lendemain matin, nous sommes partis nous coucher.
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