Réveil vers 8H45 sous la pluie. Après le petit déjeuner les ablutions matinales, nous effectuons les vidanges puis partons faire notre marché.

De retour du marché nous décidons de ne pas monter dans la montagne comme prévu mais de faire une journée repos et comme nous avons du temps, nous nous mijotons des Diots avec des Crosets au Beaufort pour le déjeuner

Nous passons notre après-midi à regarder le départ du tour de France pendant que la pluie tombe puisque aujourd’hui est un jour pourri.

La soirée a été tout aussi calme avec notre Rummikub favori puis dodo car, normalement, demain il fait beau et nous allons pouvoir monter aux Chapieux pour profiter une dernière fois de la montagne.

Réveil vers 8H00 sous le soleil. Après un petit déjeuner cool et les ablutions matinales, nous partons pour aller visiter le musée Opinel à Saint Jean de Maurienne et espérons aussi trouver une officine de pneus car nous avons une fuite sur un des pneus détectée sur le plateau de Névache et nous devons regonfler tous les deux jours. Nous stationnons sur la place de la cathédrale qui se situe juste à côté du musée.

Nous profitons de l’occasion pour la visiter. Elle n’a rien de très exceptionnel si ce n’est que son clocher du XI° siècle en est détaché. La nef date aussi du XI° siècle mais le chœur est du XV° siècle. Elle est très sobre et ressemble plus à une église de village qu’à une cathédrale.

Une fois ressortis, nous nous dirigeons vers le musée mais, celui-ci est en pleine réfection si bien que nous n’avons eu droit qu’à une vidéo sur la fabrication des couteaux. Celle-ci fût, malgré-tout, très intéressante et nous en avons profité pour acheter des couteaux pour le CC.

Une fois ressortis, il était déjà 11H20 et nus filons vers la zone commerciale ou nous avons vus en passant un Vulco.

La prise en charge a été rapide et, une fois retirée la vis du pneu incriminé et colmaté la fuite, la roue a été remontée en un tour de main et, à midi, nous étions repartis.

Nous décidons de monter jusqu’au col du Mont Cenis pour aller déjeuner le long du lac. Après des détours par des petites routes de montagne pour cause de travaux sur l’ex nationale 6, nous montons au col du Mont Cenis mais, le lac était presque dans le même état que celui de Chambon, décidément, nous n’avons pas de chance avec les lacs de montagne. Nous déjeunons tout de même sur place puis reprenons notre route en direction du col de l’Izeran en passant par un joli petit village du nom de Bonneval sur Arc que nous visitons et où nous achetons des Diots, des Crosets et du Génépi avant de s’attaquer au col.

La montée s’est révélée plus impressionnante que prévue et, les congères de neige très importantes arrivé vers les 2600m. Nous n’avons pas passé beaucoup de temps au col comme pour le Galibier compte tenu de la météo avec une température proche de zéro à 2764m.

La descente sur Val d’Isère s’est révélée très agréable et nous avons encore failli avoir un accident de marmotte dans la descente. Le village de Val d’Isère avec ses maisons majoritairement en pierre ne ressemble pas aux clichés d’Avoriaz ou autres stations « cages à poules » même si nous en avons réussis à en trouver à la sortie Nord du village en direction de Tignes.

Le lac de Tignes est dans le même état que les autres pour une raison incompréhensible si on se réfère au niveau d’enneigement cette année. EDF ne veut peut-être plus faire de réserves ?

La station de Tignes est fidèle aux clichés « cages à poules » car bâtie de toutes pièces pour le Ski.

Nous ne nous sommes pas éternisés et avons continué notre descente sur Bourg Saint Maurice que nous atteignons vers 18H00. Nous commençons par le ravitaillement au supermarché avant de pointer le bout de notre nez au camping où nous avions déjà fait halte en revenant de l’Autriche l’année dernière.

Installation rapide puis, apéro et dîner et, après la vaisselle, Rummikub en regardant Thalassa suivi d’un repos bien mérité.   

Réveil vers 7H45. Nous nous préparons sans précipitation puisque notre étape du soir se situe à Saint Michel de Maurienne. Une fois effectuées les vidanges, nous voici partis pour explorer les villages situés au-dessus de La Grave, Les Hyères, les Terrasses et le Chazelet.

Après avoir terminé la visite du Chazelet, en revenant vers Les Terrasses, j’avise une marmotte qui remonte la montagne aussi nous sommes nous arrêtés à l’entrée des Terrasses pour revenir à pieds en espérant pouvoir faire quelques photos. J’ai bien réussi à en faire mais la marmotte était assez loin et je n’ai pas pu faire de gros plan.

Après cet épisode, nous voilà redescendus à La Grave et prenons la direction du lac Chambon où nous comptons déjeuner mais, en retraversant le village, nous découvrons que c’est jour de marché et nous en profitons pour faire des provisions. L’arrivée au lac Chambon nous a déçus car, pour plagier Devos, ils avaient démonté le lac. En fait, des travaux en cours sur le barrage ont entraîné le vidage du lac.

Déçus, nous décidons de monter aux Deux Alpes espérant trouver un lieu sympathique pour déjeuner.

A l’entrée des Deux Alpes, se trouve un parking pour CC mais nous poursuivons afin de voir à quoi ressemble cette station. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir une véritable ville mais, surtout, un nombre impressionnant de véhicules stationnés comme si la vie battait son plein. Ne recherchant pas particulièrement la foule, nous redescendons au parking pour y déjeuner.

Après le déjeuner et une pause relax, nous redescendons de la montagne et repassons par le lac vide et La Grave pour arriver au col du Lautaret où nous faisons une halte pour acheter des confitures puis entamons l’ascension du Galibier et où nous nous sommes fait couper la route par une marmotte sans doute pressée de retrouver son terrier. Nous nous sommes arrêtés pour faire quelques photos de fleurs et avons découvert que plusieurs marmottes étaient à quelques dizaines de mètres de là, de l’autre côté du torrent. Je n’ai pas perdu l’occasion et ai réussi quelques photos sympathiques.

Après cette séquence, nous repartons à l’assaut du col avec des congères de plus en plus importantes puis arrivons au tunnel qui passe sous le col mais nous le laissons pour monter jusqu’au sommet ou nous trouvons un ciel noir, du grésil en train de tomber avec une température de 0°.

Nous restons quelques temps sur place en espérant une éclaircie mais, celle-ci ne venant pas, nous entamons la descente vers Valloire. La descente nous a rappelé celle du cirque de Troumousse dans les Pyrénées.

Après Valloire, nous passons le col du Télégraphe puis descendons sur Saint Michel de Maurienne, Pas très joli port de pêche, mais où se trouve un camping  pour nous accueillir. Pluie et soleil mêlés pour notre arrivée mais, nous sommes au sec et c’est le principal.

Soirée Rummikub pour changer puis dodo vers 23H00

Réveil vers 8H30. Nous avons pris notre temps au petit-déjeuner en intérieur car il ne fait toujours pas chaud. Journée Repos aujourd’hui et donc, petits travaux mineurs de bricolage sans précipitation puis, déjeuner au soleil avec Barbecue puis, après-midi relax et enfin quelques courses au village en fin d’après-midi.

Soirée on ne peut plus cool et préparation de notre itinéraire de demain

Réveil vers 7H45 sans raisons valables, (un scandale). Nous avons pris notre temps au petit-déjeuner en intérieur car, même s’il fait très beau, il ne fait pas très chaud. Nous nous sommes préparés ensuite pour le pic du râteau à 3200m puis nous sommes partis tranquillement vers 10H00 pour prendre le téléphérique à 10H30.

La météo annonce beau temps et une température de 5° à 9H au sommet du téléphérique, de quoi nous rendre optimistes.

La montée se divise en 2, de 1500m à 2400m puis de 2400m à 3200m avec 2 arrêts intermédiaires sur chaque tronçon liés à la constitution de ce téléphérique en trains de 4 cabines sans système de débrayage comme il en existe partout pour les cabines individuelles.

Après 30mn de trajet, nous arrivons enfin au sommet et constatons avec surprise qu’il y fait très bon (15° au soleil) et qu’il n’y a pas un poil de vent.

Nous entamons notre balade par la visite de la grotte taillée dans le glacier qui mesure près de 150m d’épaisseur. Cette grotte, est moins gigantesque que celle du glacier de Chamonix mais est remplie de statues de glaces réalisées par des sculpteurs.

Après cette visite, nous avons folâtré dans la neige près des remontées mécaniques puis, avons pointé le bout de notre nez au restaurant du lieu. Le tenancier nous a attaqués en nous disant que presque tout est fait maison chez lui. Nous l’avons cru sur parole et avons pris de Diots avec une purée carotte pomme de terre maison. Nous ne l’avons pas regretté et, arrosé avec une bière belge de surcroit, rien à dire (l’associé du patron est Belge, ceci explique cela). Avec une tarte aux myrtilles en dessert suivie du café, tout milite pour une petite bronzette au soleil ce que nous n’avons pas manqué de faire.

En milieu d’après-midi nous sommes redescendus avec le petit train, toujours en 30mn. Après avoir déambulé dans le village où, malheureusement, presque tout est fermé jusqu’à 16H00 au plus tôt, nous redescendons au camping et je m’attelle au traitement des photos et à l’écriture du blog entrecoupé de séances bronzettes.

Soirée tranquille une fois rentrés car le vent, même faible, est toujours froid.