Réveil vers 8H30. Nous avons décidé de fuir Saint Claude et la montagne car les orages sont reconductibles pour plusieurs jours. Après le petit déjeuner, nous faisons les vidanges et quittons ce camping pourtant sympathique en direction du nord et plus précisément pour les cascades du Hérisson au sud-est du lac Chalain.

Nous prenons le chemin des écoliers pour y aller et traversons une forêt de sapins pour finir dans un chemin piétonnier à 1.5km de notre destination, un grand merci à notre GPS Garmin pourtant estampillé « Camion ». Demi-tour donc et, comme une erreur ne vient jamais seule, nous partons dans la mauvaise direction et nous trouvons obligés de faire le grand tour, environ 30km pour retrouver le parking de la cascade.

Une fois garés, nous chaussons nos chaussures de marche et partons guillerets pour la cascade de l’éventail qui est la première sur notre parcours.

Une fois parvenus au niveau supérieur de celle-ci, nous continuons vers le grand saut dont le belvédère est en reconstruction et donc, il est difficile d’avoir une vue grandiose sur celui-ci.

Après une pause à cet endroit, nous reprenons notre ascension vers le sommet de ce grand saut puis, vers le Gour bleu et le château Garnier avant de terminer notre montée au saut de la Forge.

De retour au CC, nous décidons de partir pendant que le temps est toujours au beau fixe afin de nous diriger vers le village de Beaume les messieurs en passant par le belvédère des roches de Beaume.

En arrivant dans le village, nous décidons de commencer par la visite de la grotte mais, en arrivant, nous découvrons la cascade des Tufs qui n’est pas très impressionnante mais très jolie avec ses roches couvertes de mousse qui n’est pas sans nous rappeler celle d’Arbois.

Après avoir fait quelques photos, nous prenons la direction de la grotte et, après avoir attendu 30 minutes, nous pénétrons dans celle-ci dont l’accès nous rappelle la sortie de l’Abime de Bramabiau dans les Cévennes. Il ne faut pas chercher beaucoup de stalagmites ou stalactites dans ces grottes car elles ont été formées il y a 35 millions d’années par une rivière souterraine qui a laissé ces salles dont le plafond peut atteindre plus de 70m et très peu de suintement d’eau pour alimenter des concrétions. Au final, 4 salles grandioses qui valent la visite.

En ressortant de la grotte nous rejoignons notre CC pour retourner au village et visiter l’abbaye mais, il est trop tard pour une visite guidée et nous devrons donc nous contenter d’arpenter les lieux par nous-même. Nous nous garons donc un peu au nord du village car le parking de l’abbaye ne nous est pas accessible.

Le principal monument de l’abbaye, l’église, est en complète réfection que ce soit le chœur, la nef ou le clocher mais nous pouvons tout de même y accéder. Le cloître a été démoli par décision municipale au début du siècle et il n’en reste que la fontaine.

Après avoir fait le tour des bâtiments, nous ressortons et regagnons notre véhicule pour nous diriger vers le camping La Marjorie à Lons le Saunier que nous connaissons car nous l’avons déjà pratiqué lors de notre voyage de l’année dernière comme première étape sur le chemin de la Suisse.

Nous y arrivons vers 18H30 et nous installons pour la nuit. Dîner suivi de Rummikub puis, vers 23H30 au son de la Sono du camping, nous allons nous coucher.   

Réveil à 7H30. Nous prenons notre petit déjeuner relax puis, après la toilette et les vidanges, nous partons en direction du Jura.

Notre objectif est de déjeuner au col de la Faucille après avoir longé la Suisse. La route jusqu’à Ferney Voltaire s’est déroulée sans problème et nous profitons de notre passage devant le Leclerc du coin pour faire nos courses et refaire le plein.

Nous arrivons au col sous le soleil vers 12H30 et déjeunons sur place. Après une petite balade digestive, nous repartons pour Mijoux mais, une route fermée pour cause de travaux nous oblige à faire un détour par les Rousses mais, arrivés à 5Km de notre destination la route de ce côté est aussi fermée. Nous abandonnons cette partie de notre planning pour prendre la direction de Saint Claude et des cascades avoisinantes que nous décidons d’aller voir avant d’aller au bivouac au camping de Saint Claude. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Arrivé à Saint Claude, voilà que l’orage se déclenche et comme la pluie tombe dru, nous abandonnons notre circuit des cascades et bifurquons, après un petit tour dans Saint Claude, vers le camping ou nous nous installons sous la pluie pour y finir notre après-midi. Fin d’après-midi Scrabble histoire de changer puis, dîner en intérieur et Rummikub. Bref, une journée de M…. qui, au vu de la météo devrait se répéter demain si nous restons par là.

Nous nous garons donc et repartons à pied vers le village que nous venons de traverser.

Ce petit village est au bord du canal de Savière qui relie le lac du Bourget au Rhône et est très fréquenté par les bateaux de promenade. Nous en arpentons les ruelles et, une fois revenus sur les bords du canal, nous avisons un restaurant qui propose aussi des cuisses de grenouilles et qui a pour premier mérite d’exister et comme deuxième mérite d’être dans le guide Michelin. Nous décidons donc de succomber et, nous n’avons pas eu à le regretter car le rapport qualité/prix et le service sont irréprochables même si nous n’avons pas eu droit aux tables en contrebas de la route le long du canal ni à celles sur le trottoir mais, je ne suis pas sûr que nous aurions apprécié soit les gaz d’échappement soit, peut-être, les moustiques.

Après cette halte, nous repartons en direction des marais de Lavours situés de l’autre côté du canal mais, il faut, pour franchir le Rhône, remonter jusqu’à Culoz puis continuer vers l’ouest pendant quelques kilomètres puis prendre la D37 jusqu’à Ceyzérieu puis prendre à gauche la direction de la réserve naturelle. Lorsqu’on arrive au village d’Aignoz, on se gare au Parking car c’est la fin de la route autorisée.

Nous allons jusqu’à la maison du marais ou il est possible d’avoir des renseignements audiovisuels sur le marais, sa faune, sa flore et la tourbe que l’on extrayait dans le passé.

Après s’être instruits, nous avons parcouru la zone humide grâce à un chemin sur pilotis et même si nous n’avons pas pu voir d’animaux sauvages, nous avons tout de même fait une belle balade.

Une fois terminée notre visite nous reprenons la route pour Culoz ou nous avons décidé de poser notre véhicule pour la nuit. Accueil sympathique, nous nous posons et profitons de la fin d’après-midi pour travailler un peu sur le traitement des photos et la rédaction du Blog que j’avais un peu délaissé.

Fin de la séance de travail vers 22H30 puis dodo.

Réveil vers 9H00 encore sous le soleil. Après le petit déjeuner et la toilette, nous retournons au marché pour faire nos emplettes. Après avoir fait le tour des échoppes et remplis nos cabas, nous prenons notre bus pour revenir au camping.

Après-midi et soirée REPOS, no comment.

Réveil vers 9H00 toujours sous le soleil, ça commence à devenir une habitude. Après le petit déjeuner et la toilette, nous décidons de tenter notre chance au marché couvert. Lorsque nous y arrivons, nous sommes déçus car seules quelques étales sont ouvertes. Nous y achetons du poisson et faisons demi-tour mais, nous décidons de repartir à pieds pour aller voir un restaurant qui est dans notre guide et qui propose des cuisses de grenouilles. Après avoir tourné et viré durant plus d’une heure, force est de constater que nous ne le trouvons pas aussi rentrons-nous au camping. Après quelques recherches sur Internet et un coup de téléphone qui n’aboutit nulle part, nous acquérons la certitude que les guides ne sont pas souvent à jour et dans le cas présent c’est le Michelin.

Oublié donc ce restaurant. Nous préparons le déjeuner assez tôt car nous avons décidé de visiter l’abbaye de Hautecombe et le bateau part à 14H30.

Nous sommes à l’heure et attendons l’embarquement une dizaine de minutes puis, c’est le départ et après une demi-heure de traversée, nous voici débarqué à quelques encablures de l’abbaye.

Douche froide en arrivant à l’abbaye car d’une part, elle est en travaux de rénovation de sa façade et d’autre part, seule l’église peut être visitée.

Nous nous plions donc à la réalité et attaquons la visite commentée avec une troisième surprise : pas de photos. C’est vraiment dommage car, certaines statues de marbre dont celle de Marie-Christine de Bourbon réalisée en 8 ans par Jean Albertoni sont d’un réalisme saisissant et même les vêtements en dentelle font plus vrais que nature. Le style gothique est très travaillé et l’ensemble de la nef est splendide et dans les bas-côtés, se trouvent des cénotaphes correspondant aux rois et reines de Savoie.

La visite vaut le coup même en tenant compte des désagréments cités plus haut.

Nous terminons la visite par la grange batelière qui est, actuellement, occupée par une exposition sur les gravures rupestres comme celles de la vallée des merveilles.

A 16H45, nous sommes récupérés par un bateau de la même compagnie que celui qui nous a amené et le retour se passe avec les contes et légendes du lac racontées par le capitaine.

Arrivés au port, nous prenons le bus pour aller voir de près un autre restaurant indiqué par notre guide Michelin mais, lorsque nous descendons du bus, nous découvrons que celui-ci a aussi disparu, enfin, il a changé de propriétaire et de cuisine. Dégoutés, nous faisons demi-tour en nous disant qu’il faut mieux arrêter les frais pour Aix car, jamais deux sans trois, comme dit le proverbe.

Retour au bercail et, après le dîner, nous jouons dehors sous une température de 25° puis, vers 23H00 nous décidons d’aller nous coucher.