Réveil assez cool ce matin car nous n’avons pas prévu de partir de très bonne heure car nous avons planifié d’aller chez le revendeur Electrolux de Graz et, comme nous aurons du mal à y être pour 11H00, le plus simple est d’y arriver pour 14H00 à la reprise.

Nous en avons profité pour dialoguer avec le patron du camping pour qu’il nous dise s’il connaissait des campings sur Graz et, il nous a donné l’adresse du camping Central à Graz situé en périphérie Sud-Ouest de la ville. Nous quittons ce petit camping avec regrets car l’accueil était très sympathique et le rapport qualité/prix intéressant.

En route donc pour Graz en faisant par les petites routes le tour du massif du Schneeberg. Après ce petit tour très agréable et qui nous laisse un goût de revenez-y, nous attrapons la voie rapide qui va nous permettre de rejoindre l’autoroute Salzbourg Graz.

Après un arrêt sur une aire de repos pour déjeuner, nous voici arrivé dans Graz vers 13H45 et à la porte de notre réparateur à 14H00. Après avoir vérifié que l’adresse était bien la bonne, nous apprenons qu’ils ne réparent que sur rendez-vous ce à quoi je réponds qu’il serait peut-être bon au préalable de savoir où est la panne et si ils ont la pièce de rechange. Décision est prise de valider l’origine de la panne et, après avoir démonté la façade du frigo, ils font le constat que le problème vient bien de la carte électronique de gestion du réfrigérateur. Après demande, ils me répondent que le délai pour avoir cette pièce avoisine la semaine dans le meilleur des cas aussi nous décidons de ne pas donner suite et de voir pour faire commander la pièce pour notre retour en France.

Direction le camping Central que nous atteignons rapidement et l’après-midi se passe à la piscine pour les uns et en farniente ou autres travaux divers pour les autres.

Apéritif de rigueur sous un ciel qui, ma fois, est bien plus beau que ce que la météo nous prévoyait puis le dîner et enfin la partie de belotte que nous avons enfin gagnée, si si.

Après le digestif, au lit car demain, on visite Graz.

Réveil de bonne heure car, nous devons être partis à 9H00 au plus tard pour ne pas risquer de problème. Après le petit déjeuner et les ablutions matinales, nous voilà partis à 9H00 pétantes pour Puchberg.

Arrivée sur le parking P3 à 9H30 précises et, en voulant permuter les bouteilles de gaz pour ne pas risquer la panne durant la journée pour le frigo, voilà que je découvre qu’il ne marche plus. La tuile.

Comme les tickets étaient pris, nous partons tout de même en espérant que, comme le camping-car était à l’ombre, le frigo ne dégèlerait pas trop vite.

Nous découvrons en arrivant à la gare que la réservation des tickets était utile car, il n’y avait plus de place (à part les nôtres) dans ce train à 10H00. La montée vers le Hoschschneeberg nous mène de 570m à 1750m en à peu près 55mn. Arrivés en haut, nous profitons de la vue sur la vallée mais, malheureusement, avec un ciel assez nuageux et une température d’à peine 8°.

Nous partons donc à l’ascension du Schneeberg en direction du refuge Fisherhütte qui en est le point culminant à 2049m de hauteur. Après 1H30 de montée, nous voilà arrivés au refuge.

Nous ne sommes pas seuls et le restaurant est presque plein. Comme le patron ne parle pas autre chose que l’Allemand, nous prenons au pifomètre un plat qui va s’avérer bon mais, terriblement bourratif. La tartiflette ou la fondue savoyarde ont trouvées leur maître. Impossible de vous donner le nom mais, j’ai pris une photo.

Après ce repas pantagruélique que nous n’avons pas fini, nous avons attaqué la descente qui fût plus facile que la montée mais, cela va sans dire. En folâtrant, nous avons finis par arriver à la gare et sommes entrés dans la chapelle érigée par Franz-Joseph à la mort de sa femme Elisabeth (Sissi) en 1898.

Compte tenu de l’heure, nous sommes allés à la gare pour faire changer nos tickets pour le train de 15H30 ou il restait de la place disponible et nous sommes redescendus tranquillement à 15Km/h jusqu’à la gare de Puchberg.

Arrivés au Camping-car, la situation n’avait pas évoluée et le frigo était toujours en panne mais, tout était en état après 6H d’absence et une température qui frisait les 30° à l’intérieur du véhicule.

Retour au camping pour essayer de trouver une solution mais, après une analyse poussée, il s’avéra que le problème était double car d’une part la centrale d’énergie n’alimente plus le frigo et d’autre part, même si le 12V arrive, le frigo reste inerte. Pas de possibilité de le mettre sur le gaz pour nous dépanner donc : HS. Sans doute la carte électronique alors il va falloir aller chez un spécialiste Electrolux.

Soirée un peu ternie par cette situation mais, nous nous sommes arrangés avec nos compagnons de voyage qui ont récupérés ce qui était vital et, pour le reste, nous allons essayer de liquider les stocks au plus vite.

Cela ne nous a pas empêché de faire notre partie de belotte journalière où nous nous sommes encore fait étaler. Allez, dodo, demain est un autre jour.

Réveil cool sous le soleil puisque nous n’avons pas programmé le départ avant 10H00.

Après être revenus sur Rust, nous prenons la direction de Mörbisch qui se trouve être le dernier village avant la frontière hongroise mais, point de passage possible (à part pour les vélos) pour les véhicules. Nous faisons donc demi-tour en profitant de la campagne agrémentée d’arbres fruitiers et de vigne puis apercevons, en rentrant dans Rust, des nids de Cigogne qui sont l’emblème de Rust et de Mörbisch mais que nous n’avions pas vu jusqu’à présent. Nous en profitons pour nous arrêter et faire quelques photos.

Une fois terminées les photos, nous mettons le cap sur Puchberg am Schneeberg que nous atteignons vers midi. Nous nous arrêtons sur le Parking du Spar afin de faire du ravitaillement puis, de déjeuner sur place.

Après le déjeuner, nous allons faire un tour dans le village afin de voir à quoi il ressemble et aussi de voir comment se passe l’achat des tickets pour la Salamandre (le petit train qui nous emmène sur le plateau du Scheeberg).

Les tickets pour la Salamandre sont définis pour une heure donnée à la montée comme à la descente et les horaires sur le site et sur les documentations sont à prendre avec précaution, il vaut mieux venir la veille pour se renseigner. Nous prenons donc les tickets pour la montée de 10H00 et la descente de 16H30 qui est la dernière puis, le cœur léger, nous partons visiter ce village qui est assez mignon avec, en face de la gare, un jardin public très reposant.

La visite se poursuit par la rue principale qui donne accès à l’église du village qui jouxte un vieux château médiéval en ruines.

Après avoir folâtré dans le petit parc du château, nous sommes retournés à nos véhicules garés sur le parking P3 des Bus derrière la gare puis sommes partis à la recherche d’un terrain de camping car, comme je le pressentais, il n’en existe pas dans ce village. J’avais noté sur ma carte qu’il devait en exister un à Pernitz à 17km de là. Nous avons donc pris cette direction pour, une fois arriver dans cette localité, avoir un certain mal à trouver la direction du camping que nous avons fini par trouver près des tours et des détours. Il se trouve à l’entrée ouest du village et il faut traverser la voie ferrée puis faire 500m pour, enfin, le trouver. Ceci étant, l’accueil en est très sympathique et la vue également même si ce n’est pas sur le Schneeberg.

Fin d’après-midi à bronzer sur la pelouse puis, apéritif habituel et repas à suivre avant d’attaquer en violence la partie de cartes.

Après avoir encore perdus, de dépit, nous partons nous coucher.

Réveil sous la pluie, c’était à craindre, ce matin. Comme tout est déjà rangé, pas de problème. Après les ablutions matinales, nous faisons les vidanges sous une pluie battante puis, ne demandant pas notre reste, nous partons pour nous garer juste à côté en ne prenant qu’un seul véhicule pour essayer de nous garer au plus près du monastère.

Surprise en arrivant au Monastère mais, ils ont fait un parking souterrain pour les voitures et les Bus. Nous avons donc utilisé celui des Bus qui était, de plus, vide car c’était le début de matinée et qu’il pleuvait. L’accès au Monastère à partir du parking est un jeu de piste parfaitement fléché et agrémenté d’ascenseurs et autres portes électriques automatiques (un must pour les personnes à mobilité réduite, il faut noter que c’est très courant ici). Nous débouchons enfin dans ce qui sert de hall d’entrée afin de prendre nos tickets.

La visite de l’église et du cloître du monastère requiert la présence d’un guide même si les visites ne se font qu’en Allemand et pour cause, c’est elle qui a les clés pour accéder aux différentes salles.

Nous commençons donc par la visite de la salle du trésor ou nous trouvons effectivement des pièces de toute beauté et datant du moyen-âge pour certaines.

Après le trésor, comme il était 11H00, nous revenons à la réception pour attendre notre guide pour la visite de l’église et du monastère.

L’église n’est pas impressionnante mais, le cloître avec ses reliques l'est, notamment son retable en cuivre doré retraçant l’ancien et le nouveau testament et réalisé par Nicolas de Verdun pour revêtir la chaire de l’église.

A noter aussi les vitraux du 14° siècle dans la chapelle St Léopold.

Après cette visite guidée, nous sommes partis pour les appartements Impériaux que, pour une fois, il était permis de photographier et filmer ce que nous ne nous sommes pas privés de faire. Le salon des colonnes qui servait d’antichambre est déjà à lui tout seul un morceau choisi avec ses colonnes et son plafond peint.

Les autres pièces sont semblables à celles des autres monastères mais avec un mobilier moins défraîchi.

A la fin de la visite, nous sommes repartis pour aller déjeuner là où nous avions laissé notre véhicule puis, vers 14H00 nous nous en sommes allés à Hinterbrühl au sud de Vienne pour voir le fameux lac dans la grotte qui s’est formé tout seul suite à la création naturelle d’un puits artésien au fond de la mine en 1912.

Sans dire que nous sommes restés sur notre faim, la visite se compose d’une marche voûtée dans une galerie de mine pendant 300m pour arriver au lac dont le tour se fait en 15mn puis retour à la case départ. Même si on ne peut pas dire que ce soit nul, c’est tout de même à la limite de l’arnaque.

Suite à cette visite, nous prenons le chemin du lac de Neusiel, à Rust précisément, pour notre bivouac et, si possible, faire un tour au bord du lac le lendemain. A notre arrivée au lac, nous trouvons le camping mais, celui-ci, pour la première fois depuis notre entrée en Autriche, nous donne le sentiment de nous retrouver dans un camping de bord de mer Français. Sans commentaires et décision est prise de repartir dès le lendemain matin.

Soirée agréable malgré tout car il fait beau même si le vent y est pour quelque-chose.

Réveil ensoleillé ce matin et, pour la première fois, petit-déjeuner dehors au soleil. Cela, il est vrai, dès le matin n’incite pas à faire grand-chose et, effectivement, nous avons flemmardé jusqu’à tard dans la matinée ou nous nous sommes mis à la cuisine (enfin, nous avons fait bosser le BBQ) pour faire griller une côte de bœuf achetée hier au marché. Nous sommes le 24 Juin et c’est la saint Jean.

Après un repas aussi pantagruélique, nous sommes partis faire une sieste de compétition qui nous a amené à supprimer la visite du monastère prévue cet après-midi. Qu’à cela ne tienne, nous le ferons demain matin soit avant de partir soit en partant.

La soirée s’est poursuivie calmement avec l’apéritif pris sous un ciel devenant plus menaçant jusqu’à ce que, au retour de la vaisselle, un vent d’orage nous rappelant Linz se lève et là, branle-bas de combat pour tout rentrer en vitesse d’autant que nous partons demain-matin.

Résultat, tout fût rangé dans les délais et, nous avons fait la belotte en intérieur sous l’orage en espérant une journée meilleure demain.