Réveil sans problème ce matin, Frais et dispo à 7H30 pour aller sous la douche. Petit déjeuner tranquille et préparation au départ pour Vienne vers 9H30.

Arrivés à la gare, nous demandons une «Wochenkarte », le sésame qui donne accès à tous les transports en commun de la ville pour 6 jours du Lundi au Samedi pour la modique somme de 25,80€ par personne.

Une fois le sésame en poche, nous prenons notre train pour Eiligenstadt puis, le métro (U4) jusqu’à Schönbrunn (une quinzaine de stations). Arrivés à la station, direction le château car la station est à l’entrée est du parc.

Nous entrons par la cour d’honneur du château qui donne le ton sur les dimensions de l’ensemble.

Nous prenons des tickets « Classic Pass » donnant accès aux 40 salles du château, au labyrinthe et à la Gloriette. Nous n’avons pas pris le « gold Pass » car, le musée des carrosses est fermé le Lundi et nous ne sommes pas fans d’horticulture.

Dès l’entrée, le ton est donné et nous sommes priés de laisser les sacs et autres objets en consigne avant la visite des salles puis nous arrivons à l’embarquement ou nous devons attendre l’heure marquée sur nos tickets pour passer les portillons et récupérer nos audioguides.

Une fois les formalités effectuées, la visite des salles peut commencer. Les différentes salles sont en très bon état, il faut dire que la dynastie des Habsbourg a régné jusqu’à la première guerre mondiale et les différents personnages qui s’y sont succédés ont apporté leur lot de modifications (chauffage au bois d’abord puis chauffage central en enfin électrification) d’un château qui n’était à l’origine qu’un relais de chasse.

Marie-Thérèse d’Autriche fut la première à s’intéresser à ce château et le fit réaménager de 1743 à 1749 dans l’esprit de Versailles avec une somptueuse salle des banquets, sorte de mini galerie des glaces mais sans autant de fastes. Les pièces sont équipées des mobiliers de l’époque, on peut ainsi voir les appartements de François-Joseph et de l’Impératrice Elizabeth (Sissi), la salle du million surnommée ainsi à cause du million de florins qu’elle coutât en bois de rose d’Amérique du Sud remplacé pour le moment par des tentures pour cause de réfection et bien d’autres salles utilisées par la famille impériale.

Une fois la visite terminée, nous reprenons nos ustensiles de touristes et partons à la conquête du parc qui se veut aussi une copie des Versailles avec ses jardins à la Française mais, même s’ils sont beaux, leur taille n’est pas aussi impressionnante.

Les Jardons se terminent sur la fontaine de Neptune assez impressionnante que l’on peut contourner pour prendre des photos du palais à partir du centre de celle-ci derrière les retombées d’eau.

Après le parc, nous montons pour rejoindre la « Gloriette » sorte d’arc de triomphe érigé par Marie-Thérèse en commémoration de la victoire de ses troupes à Kolin sur celles de Frédéric II de Prusse en 1757. La vue sur Schönbrunn et sur l’ouest de la ville est imprenable du haut de ce monument. Nous profitons de l’occasion pour faire halte dans le café qui y est installé pour déguster une bière et manger une bonne glace italienne suivi d’un café viennois qui ressemble à un capuccino.

Après avoir terminé la visite, nous partons pour le Belvédère en revenant en ville par le métro puis, en prenant le tram n°0 qui part de la Landstrasse pour serpenter jusqu’à la gare Sud où se trouve l’entrée du Belvédère supérieur.

Le Belvédère fût construit par le prince Eugène de Savoie qui fît allégeance à la couronne des Habsbourg après s’être vu refuser un commandement par Louis XIV.

Après avoir arpenté le parc sud, nous arrivons au Palais mais, surprise, le Palais sud n’abrite que des collections de peinture alors que le palais nord (palais inférieur permet la visite des pièces de vie puisque c’était le palais d’habitation.

Comme il n’est pas possible d’acheter un ticket pour le seul palais inférieur, nous abandonnons cette idée et nous contentons de la visite du jardin qui fût élaboré par Dominique Girard, Disciple de Le Nôtre et spécialisé dans les jeux d’eau. On ne peut retenir que ceux-ci car les pelouses ainsi que les massifs de fleurs laissent à désirer.

Après cette visite quelque peu écourtée, nous reprenons notre route en direction de la Karl Platz que nous atteignons au bout d’une dizaine de minutes et, profitons de la vue sur l’église St Charles que nous visiterons plus tard.

Nous reprenons le métro U4 pour aller une station plus loin pour visiter le marché de Vienne ouvert tous les jours de 9H00 à 18H00. Celui-ci ressemble plus à un souk d’Afrique du Nord qu’à un marché traditionnel de chez nous car, nombreux sont les vendeurs Turcs ou Marocains qui proposent des épices et autres fruits séchés. Nous avons malgré-tout trouvé notre bonheur et fait demi-tour avant d’avoir atteint les limites de ce marché ou toutes les étales se ressemblent.

Nous avons repris le métro puis notre train habituel à 18H08 pour rentrer.

Après une bonne douche, tout le monde s’est relaxé puis, ce fût l’apéritif bien mérité, le repas au grand air puis la sacro-sainte belotte et le digestif qui va avec et enfin, vers minuit, DODO car demain est un autre jour.

En ce dimanche, grasse matinée car nous avons décidé d’un tour en « Hip On Hip Off » le bus touristique qui va nous permettre d’avoir une vue d’ensemble de la ville grâce à ses 3 trajets menant :

Pour le premier à Schönbrunn, au musée de l’histoire militaire et au Belvédère

Pour le second sur les rives du Danube

Pour le troisième, à travers la vielle ville.

Matinée tranquille disais-je donc que nous n’avons pas vu passer ce qui fait que nous nous sommes retrouvés au déjeuner sans nous en rendre compte. Nous avions prévu un repas qui s’avéra être assez international car c’était des noix de coquilles St Jacques (bretonnes) avec des pâtes (Italiennes) associées à de la crème fraîche (Autrichienne), le tout provenant d’une recette Normande et arrosée d’un vin blanc Autrichien.

Après ce menu Européen, nous sommes partis pour prendre notre train à 150m de là pour Eiligenstadt où nous prendrons le métro (U4) pour descendre à Karl Platz ou se situe le point central des sightseeing Bus.

Après avoir pris nos tickets (27€ pour 2 jours) nous embarquons dans le bus qui va nous emmener faire notre premier tour. Celui-ci nous a permis de localiser les différents monuments du pouvoir Autrichien de l’époque des Habsbourg.

Le deuxième Bus nous a permis de voir les infrastructures récentes du développement de la ville vers l’Est et les « plages » sur le vieux Danube transformé en Lac et la cité de l’ONU.

Le troisième Bus nous a fait faire le tour de la ville par le ring qui occupe la place des anciens remparts de la ville et, il est impressionnant de noter le nombre de bâtiments à visiter au Km². Paris ou Rome sont battus. L’hôtel de ville est beaucoup plus impressionnant que celui de Paris. On peut se demander si, à l’époque, il n’y avait pas que la famille Royale à habiter Vienne.

Après ce premier tour qui en dit long sur ce qui nous reste à visiter, nous reprenons le métro direction Eiligenstadt.

Soirée cool avec BBQ et soirée dehors à peine perturbés par tous nos voisins hollandais qui regardent un match de la coupe d’Europe.

Le début de nuit a été perturbé par les attardés de la chope mais nous avons finalement pu nous endormir et le réveil se fit vers 8H30. Nous avions presque tout rangé hier soir donc, pas de panique et, après la douche et le petit déjeuner, séance préparation pour partir sans le calme et la sérénité d’autant que le soleil a décidé de nous accompagner aujourd’hui.

Après les vidanges des véhicules, départ pour Krems que nous allons enfin visiter. Petit problème de stationnement vite résolu car nous avions remarqué de la place près du camping il y a deux jours lorsque nous nous étions fait refouler.

En route pour la visite de la ville. Nous suivons la guide (celle qui a le guide) et passons sous la porte.

Nous dédallons ensuite dans les ruelles jusqu’à la première église, St Nicolas, qui ne semble pas faire partie de Krems.

Poursuite de la visite avec des petites places sympathiques et des maisons d’époque restaurées puis essayons de monter à l’église des Piaristes que nous atteignons après une courte montée mais, pour découvrir qu’il s’agit en réalité de l’ancienne église minorite et, finalement, nous découvrons que nous sommes en train de visiter Stein et non pas Krems.

Il faut dire que les deux villages se touchent et que, du rond-point de l’embarcadère il aurait fallu tourner à droite plutôt qu’à gauche.

Retour sur nos pas pour rejoindre le rond-point et direction la vielle ville de Krems située à 900m de là. Nous passons par un parc sympathique où nous faisons halte puis, repartons et deux groupes considérant que votre serviteur est un groupe à lui tout seul.

La porte d’entrée ouest de la ville est très bien restaurée et trône fièrement devant la place jouxtant le parc.

Je me dirige vers l’ancien couvent des dominicains qui abrite aujourd’hui un musée puis le longe pour aboutir sur la place de l’église paroissiale qui abrite un petit marché. Je la contourne enfin pour monter, grâce à des marches à couvert à l’église des Piaristes. Celle-ci vient d’accueillir un mariage car on y trouve les deux sièges réservés aux mariés devant l’autel et des fleurs accrochées à toutes les rangées mais, heureusement, elle est vide. Le chœur est surélevé comme dans la chapelle du monastère de Göttweig et la nef en halle est inspirée de St Etienne de Vienne.

En ressortant, je me heurte à mes compagnons de route qui arrivent et j’essaye de trouver un endroit pour arriver à faire un plan de cette église très haut perché.

Une fois trouvé l’endroit idéal, je repars vers l’église paroissiale où je rejoins mes petits amis pour la visiter mais, comble de malchance, le chœur est en cours de réfection et, il n’y a rien à visiter. Nous repartons donc par la place puis la rue principale et ressortons par la porte ouest.

Nous regagnons le Danube séparés en couples cette fois ci pour tester deux chemins différents. Nous, nous prenons par le par cet faisons une petite halte puis, longeons le stade pour prendre à gauche un petit chemin menant au port de plaisance qui passe au-dessus de la route puis, nous repassons devant le camping et arrivons enfin à nos véhicules.

Déjeuner sur place puis, après une courte sieste, direction le supermarché d’en face pour faire provision de packs d’eau car, arrivés à Vienne, nous n’allons plus bouger les véhicules.

Une fois finies les courses, direction le château de Grafenegg que nous atteignons en 20mn.

Le parking de ce château est énorme mais, nous découvrons bien vite en entrant que, celui-ci abrite un restaurant, un auditorium interne et un externe, dans le parc, pour des manifestations musicales.

Nous continuons notre marche en direction du château et, une fois arrivés, nous avons la surprise de découvrir que la visite est interdite pour cause de mariage. Nous nous contentons donc d’en faire le tour, ce qui est d’autant plus simple que celui-ci est entouré d’une douve asséchée.

Une fois finie la visite extérieure, nous reprenons les véhicules direction Klosterneuburg qui est situé à 14Km au nord de Vienne et qui nous servira de base de départ pour la visite de Vienne.

A l’arrivée, notre réservation a bien été prise en compte et l’installation se fait sans problème sous un soleil incitant plus au farniente qu’au travail.

Nous avons pris l’apéritif et mangé dehors malgré un vent un peu embêtant. Nous n’avons pas pu faire notre belotte dehors craignant que les cartes ne s’envolent.

Le réveil ce matin a été assez pénible car la nuit a été réparatrice et le réveil a eu beaucoup de mal à nous tirer de notre torpeur. Ciel chargé ce matin quand je suis sorti pour aller à la douche mais, après le petit déjeuner, le ciel a commencé à se dégager.

Nous avons décidé de ne prendre qu’un véhicule pour aller visiter le monastère de Göttweig situé à une dizaine de kilomètres. La route ne fût pas longue et, le monastère perché à 450m se voit de très loin. A notre arrivée, les parkings sont presque vides, nous n’avons donc pas eu de problème de stationnement.

Après avoir acheté nos tickets dans ce qui devaient être les sous-sols du monastère, nous montons par un escalier qui débouche dans une cour intérieure qui fait contraste avec la façade qui donne sur le Danube car, on n’a pas l’impression d’être dans un Monastère (et pour cause, le monastère baroque reconstruit après incendie en 1718 n’a jamais été achevé). A la lecture des panneaux, nous constatons que seule l’église et une partie du monastère transformé en musée sont accessibles au public.

Nous avons commencé par l’église qui ne nous a rien révélé d’exceptionnel tant, comme je l’ai déjà dit, nous commençons à être blasés. Ceci étant, le maître-autel est impressionnant tout comme les orgues.

Après une promenade à l’intérieur de l’enceinte, nous avons risqué un œil dans le musé et découvert que c’était le point d’entrée de la visite de la partie du monastère disponible pour la visite et que les salles dédiées à l’empereur servent pour des expositions de documents, mobiliers, pièces de monnaies anciennes voire tapisseries de Flandres.

Après la visite, retour au camping pour le déjeuner. Départ prévu pour le château de Grafenegg après la sieste mais, vu le soleil sans nuage, personne n’était enclin à repartir en milieu d’après-midi donc, Farniente et, vers 17H00 aller-retour chez le boucher car nous avons décidé de faire ripailles ce soir avec le BBQ et la tablée dehors (un exploit depuis plus d’une semaine). C’est d’autant plus de rigueur que le camping fête ses 50 ans avec tous ses amis et donc nous avons participé à notre façon sous les flonflons de l’orchestre local.

Soirée belotte en extérieur (une première depuis notre départ) et dodo, si possible car une partie des invités du camping sont toujours dehors à discuter autour d’une bière.

En ce jeudi 14 Juin, le réveil a été d’autant plus agréable que c’est le soleil qui en a été l’auteur. Enfin un jour avec le soleil même s’il nous est promis un temps mitigé. Vu le temps des jours passés même une journée mitigée est une belle journée, ne boudons pas notre plaisir.

Nous avons décidés ce jour de visiter la Wachau qui est la zone qui va de Melk à Krems, une route des vins à l’Autrichienne.

Compte tenu du fait qu’hier j’ai dépassé les tolérances de mes pieds, aujourd’hui doit être un jour OFF pour eux donc, je fais exclusivement le chauffeur. Pour cette raison, mon expérience de la journée va être très relative.

Première halte à Spitz, petit village viticole mignon mais sans plus à part l’église Gothique du 15° siècle.

Deuxième halte à St Michael, après des déboires de stationnement car, nous sommes toujours dans la même situation avec peu, voire pas, de parkings. Nous avons donc été jusqu’au hameau suivant pour laisser un véhicule et revenir avec l’autre. St Michael est un hameau construit au plus près d’une église fortifiée datant du 10° siècle et ayant été rebâtie dans le style Gothique au 15° siècle.

Nous avons poursuivi notre route jusqu’à Weisenkirchen ou nous avons trouvé, dès l’entrée du village, une petite aire où nous nous sommes arrêtés pour déjeuner au bord du Danube. Après la halte, mes compagnons de voyage sont partis explorer les lieux et visiter son église qui était proche de celle de St Michael.

Nous sommes partis ensuite pour Dürnstein mais, avons rencontré les mêmes problèmes que précédemment aussi, une fois stationnés, sommes-nous partis avec un seul véhicule pour la rive sud (tout en éraflant un des rétros sur le pont en croisant un poids lourd) afin de faire des photos de ce village puis, une fois revenus à notre point de stationnement, nous avons inversé les véhicules pour aller à Dürnstein.

Ce village, encore fortifié, possède une église accolée au couvent des augustins construite au 15° siècle puis rebâtie en style baroque au 18° siècle et, comme il était de coutume à l’époque, ornée de stucs dorés. Le monastère ne se visite pas mais on peut visiter le cloître.

Le village se caractérise aussi par sa rue principale avec des maisons datant du 16° siècle.

Nous n’avons pas été jusqu’aux ruines du château médiéval qui trône au-dessus du village et qui possède une vue imprenable sur la vallée du Danube.

Notre camping est situé à Krems, à quelques kilomètres de là mais, surprise lorsque nous arrivons, il est complet. Demi-tour donc et nous nous rabattons sur un camping que nous avions vus en allant faire nos photos sur la rive sud et où nous avons trouvé de la place.

Soirée ensoleillée sur les rives du Danube mais, nous apprenons en discutant avec des caravaniers que la veille au soir tous les emplacements situés le long de la rive avaient été évacués pour cause de crue. Pas de panique, le Danube est redescendu de plus d’un mètre.