Réveil sous la pluie ce matin alors que la nuit était étoilée hier-soir mais, il en faudrait plus pour nous empêcher d’aller au marché de Vienne d’autant que les réserves de produits frais sont au plus bas.

Direction Vienne sous la pluie et arrivée vers 10H00 sur la Karl Platz ou nous commençons par aller dans une échoppe de photocopie pour, enfin imprimer des documents que je dois envoyer par la poste. En sortant de cette opération bureaucratique, nous redescendons sous la Karl Platz afin de gagner le marché sans pluie. Arrivé au marché situé  le long de la Wienzeile. Pour avoir arpenté ce marché à partir de la Karl Platz mais aussi de la station de métro (U4) « Kettenbrückeng », nous conseillons vivement le côté Karl-Platz, car l’autre côté a effectivement des airs de souk marocain comme déjà décris précédemment.

Nous n’avons aucun mal à trouver notre bonheur et, c’est avec nos sacs bourrés de victuailles que, nous rentrons au plus vite. A notre arrivée à Klosterneuburg-Kierling (à ne pas confondre avec Klosterneuburg-Vielding qui le précède sur la ligne) vers 11H45, nous allons directement chez Tchibo pour acheter notre café moulu sur place pour notre machine à piston (Entre parenthèse, le café est excellent et beaucoup moins cher que chez nous (1Kg = 10€) moulu et empaqueté par 250g).

Nous avons déjeuné dehors en toute quiétude car le soleil avait fini par revenir puis, avons tout de même pris notre courage à deux mains pour prendre notre train pour Vienne à 15H07.

Arrivés à Vienne, direction l’Eglise St François d’Assise situé le long du Danube (U1 station Vorgartenstrasse) qui est aussi une église gothique sobre.

Après la visite, retour en arrière d’une station pour visiter le Prater qui est le poumon vert de Vienne où se trouve un énorme parc d’attraction ainsi que la grande roue qui, construite pour durer un temps précis comme son homologue la tour Effel ne l’a finalement pas été pour cause de manque de finances et est devenue un des symboles de Vienne comme la tour Effel pour Paris.

Nous avons emprunté une des cellules de cette grande roue ce qui nous a permis d’avoir une vue exceptionnelle sur Vienne et ses alentours.

Après cette montée aux cieux, nous avons empruntés en quadricycle la Hauptallee qui est la voie qui traverse de part en part ce lieu boisé sur près de 4Km puis, après l’effort avons pris un pot avant de reprendre le chemin du retour vers 19H00 et d’être de retour vers 20H00 prêts pour l’apéritif.

Soirée foot exceptionnellement car, ce soir, se joue le quart de finale France Espagne que, comme prévu, nous avons perdu…  Mais nous, nous avons tout de même fêté la défaite.

Après une nuit calme, nous nous sommes réveillés avec un temps gris qui ne nous a pas permis, comme nous le souhaitions, de faire le petit-déjeuner dehors au soleil. Ceci étant, nous avons attaqué cette journée aussi gaillardement que possible car aujourd’hui, nous faisons le tour de la vielle ville par le Ring (avenue qui a pris la place des anciennes fortifications de la ville).

Parapluies en main, nous prenons donc le chemin de la ville. Nous sortons du métro à la station Ring pour nous lancer tranquillement sur le Ring en partant du Nord-Ouest en direction du Sud-Est. Le premier bâtiment que nous croisons est la Bourse où nous avons été hier voir notre orchestre.

Nous partons ensuite vers l’Eglise votive qui, naturellement, est en restauration et qui, lorsqu’elle sera terminée, sera sûrement une très belle église gothique mais quand ? Au vu des échafaudages, on peut douter que ce soit pour l’année prochaine.

A la sortie de l’église, les parapluies sont de sortie car il pleut. Nous passons devant le bâtiment de l’université assez Kolossal.

Nous continuons notre petit bonhomme de chemin jusqu’à l’hôtel de ville, un monstre qui n’a rien à envier à celui de Paris.

Nous poursuivons vers le Parlement qui autorise des visites guidées en Anglais mais, pas à l’heure où nous arrivons aussi nous remettons à 15H00 cette visite.

Nous continuons notre tour en longeant le Volksgarten attenant au Hofburg pour atteindre le musée d’histoire naturelle puis la statue de Marie-Thérèse (20m de haut) et le musée des beaux-arts. Les musées d’histoire naturelle et des beaux-arts sont des bâtiments identiques et, eux aussi, en cours de restauration que nous ne visiterons pas, toujours pour la même raison. Au sud de ces deux bâtiments et, faisant face à la Hofburg, se trouve le Museumsquartier qui regroupe différents musées. Pour celui qui aime les musées, il y a du travail.

Nous continuons notre route vers le sud-est en direction de la Karl Platz en passant devant le pavillon de la Sécession qui fait référence à la sécession des artistes du 19° siècle qui voulaient une approche de l’art un peu moins conventionnelle.

Après ce bâtiment, qui abrite en son sous-sol une œuvre monumentale de Gustav Klimt sur Beethoven, nous voici partis vers l’église Saint Charles que nous atteignons en quelques minutes. Après avoir pris nos tickets, nous pénétrons dans cette église qui, elle aussi est en restauration intérieure. Fait intéressant, le public est autorisé à emprunter l’ascenseur servant aux ouvriers pour la restauration des fresques du plafond pour les observer de près et, là, c’est un must.

Après la visite de l’église, direction le Stadtpark inauguré en 1862 et qui honore ses musiciens avec le célèbre monument dédié à Johann Strauss Fils.

Après le parc, direction la Postparkasse pour y voir le bâtiment construit par Otto Wagner et qui termine la visite du Ring mais, nous avons été plutôt déçus par celui-ci mais beaucoup plus impressionnés par le palais gouvernemental de 250m de long, qui lui fait face, dominé par l’aigle impérial de 16m d’envergure.

Comme il est bientôt 15H00, retour au Parlement avec le tram et arrivée 3mn avant la visite qui nous montre un Palais construit par le Danois Theophil van Hansen qui a érigé de 1873 à 1883 un bâtiment digne des temples grecs et dont la salle principale rappelle le Parthénon avec ses 24 colonnes de marbre de 12 tonnes chacune provenant de la région de Salzbourg.

Nous avons aussi visité la chambre des députés d’un style moderne car détruite lors de la seconde guerre mondiale car le bâtiment était utilisé par les Nazis comme quartier général l’Autriche ayant été annexée en 1938. Nous avons ensuite visité la salle du conseil qui regroupe les 12 provinces autonomes d’Autriche. Puis l’hémicycle dédié à l’aristocratie à l’époque des Habsburg et qui ne sert plus que pour des manifestations officielles. Ces quatre salles sont les seules autorisées pour les visites en dehors des cessions du Parlement. Ce bâtiment est impressionnant même si beaucoup de murs sont en stuc imitation marbre mais, chut…, il ne faut pas le dire.

Après le Parlement, retour rapide au camping pour une douche et un changement d’apparence car, ce soir, nous allons à la représentation de l’école équestre espagnole.

Pour avoir assisté l’année dernière à celle de Xeres en Espagne, nous pouvons affirmer que la représentation donnée à Vienne n’est qu’une pâle imitation de la version Espagnole et d’une durée très courte puisque avec 5 tableaux entrecoupés de discours de présentation nous n’avons eu droit qu’à à peu près 1 Heure de spectacle contrairement à Xeres où nous avions eu droit à près de 2 heures de spectacle entrecoupées d’un entracte de 15 minutes.

En clair, nous sommes restés sur notre faim et ne conseillons pas à ceux qui ont vus celui de Xeres de dépenser de l’argent pour un spectacle très limite mais, pouvons tout de même conseiller la visite des entrainements qui est sûrement d’un bien meilleur rapport qualité/Prix.

Après cette déception, nous sommes repartis bien vite dans nos pénates pour oublier et noyer notre chagrin dans…. Je vous laisse deviner.

Ce Jeudi matin se veut être plus beau que prévu avec un ciel qui se découvre petit à petit. Nous avions prévu une matinée relax suivie d’une visite, cet après-midi du monastère de Klosterneuburg mais, la fainéantise aidant, nous avons finalement décidé de ne rien faire à part la bronzette et reporté le monastère à Dimanche.

Ce Jeudi est aussi le jour où nous allons au concert donné dans l’ancienne bourse de Vienne aussi, vers 18H00, branle-bas de combat afin de nous mettre sur notre 31 mais sans la queue de pie et le haute forme. Nous avions prévu les parapluies car le ciel était menaçant.

Ayant mis à peine 20 minutes pour effectuer le trajet jusqu’à la bourse, nous étions très en avance mais, ne connaissant pas les lieux, nous sommes entrés dans ce bâtiment par le hall principal sans trouver la moindre indication d’un quelconque concert mais un nombre impressionnant de plaques de sociétés. Nous avisons une plaque indiquant « Salle des fêtes » et nous dirigeons dans cette direction puis, au détour d’un couloir, nous demandons notre chemin à un serveur du café installé dans l’angle du bâtiment qui nous confirme la direction en nous précisant de monter avec l’ascenseur au 2° étage après la porte en verre. Au deuxième étage, nous finissons par trouver un palier avec une table, un ordinateur et une personne devant laissant à penser que ce doit être là et, bingo, c’est bien là. La surprise est venue du fait qu’un escalier monumental en permettait l’accès en direct depuis l’extérieur, nous n’étions pas entrés par le bon côté.

Comme nous avions négociés des tickets VIP et que nous étions presque les premiers, nous avons eu droit au premier rang.

Le concert a commencé à 20H20 avec deux parties de 35mn chacune séparées par un entracte de 10mn. La première consacrée à Mozart et l’autre à Strauss avec un final assuré par le beau Danube bleu et la célèbre Marche de Radetzky.

Nous en avons eu plein la vue et les oreilles tant et si bien que nous sommes arrivés au final sans avoir bien compris que, eh oui, c’était bien fini.

Nous sommes ressortis par l’escalier que nous avions raté en venant mais, comme la foule s’agglutinant devant les portes, nous avons bifurqués pour reprendre le chemin que nous avions emprunté à l’aller mais, à l’envers. Point de pluie en vue et nous sommes donc repartis à pieds tranquillement jusqu’au métro puis, arrivés à Heiligenstadt, reprise de notre train qui nous ramène au camping.

Fin de soirée sans pluie et une température un peu plus clémente (28°).

Réveil à peu près cool ce matin avec toujours un très beau soleil. Après un bon petit-déjeuner et la toilette matinale, nous avons pris le départ pour aller visiter le centre historique de Vienne.

Notre train était à l’heure et, quelques dizaines de minutes plus tard, nous avons débarqué du métro sur la Schweden Platz pour entrer dans la vielle ville par le nord.

Nous avons commencé notre tour par l’église des Jésuites ou je suis aperçu que j’avais oublié de remettre la batterie dans le caméscope et, comme j’étais parti léger, je n’avais pas de rechange. La journée ne se fera donc qu’avec des photos.

 A la sortie, nous avons pu admirer la façade de l’académie des sciences

Après cela, nous nous sommes dirigés à travers de petites rues vers la cathédrale Saint Etienne. Arrivés au pied de celle-ci, nous en faisons le tour puis entrons par le portail des géants au profil Roman à l'opposé de l'intérieur de style Gothique.

La cathédrale, vue de l’intérieur, est assez sombre et nous allons prendre nos tickets pour visiter mais là, problème, car le préposé nous informe de la fermeture à midi pour réouverture vers 13H30. Nous décidons de remettre à plus tard la visite et repartons en direction de la colonne de la peste édifiée en 1693 concrétisant le vœu de Léopold 1° durant l’épidémie de 1679.

Après cette colonne, nous repartons en direction de l’église des Capucins construite entre 1622 et 1632 et qui renferme en sa crypte la quasi-totalité des tombeaux de la famille de Habsbourg (140). L’église est toute petite et on peut même se demander comment une si petite église peut posséder une crypte aussi importante.

La visite de la crypte est assez impressionnante avec le sarcophage de Charles VI mais surtout le double sarcophage de Marie-Thérèse et de François de Lorraine. Les sarcophages de François-Joseph, de Sissi et de leur fils Rodolphe sont dans une pièce à part. L’archiduc François-Ferdinand, tué à Sarajevo, est inhumé à Artstetten que nous avons précédemment visité. Il reste encore une place libre, mais pour qui ?

En sortant de la crypte, nous retrouvons le soleil et une atmosphère moins pesante. Après avoir admiré la fontaine de la Neuer Markt et la façade d’un immeuble avec loggias en triangle, nous remontons par la Kärntner stasse jusqu’à la stpephan platz ou nous prenons la direction du restaurant Figlmüller réputé pour ses escalopes viennoises. Dans une ruelle perpendiculaire à la Wollzeile n°5, nous trouvons le restaurant initial de 1905. Un autre (voir photo) est établit maintenant dans la Bäkerstrasse à cause du manque de place mais la cuisine est la même.

L’escalope tient ses promesses au point que nous avons eu du mal à la finir et que le dernier à avoir fini n’est pas celui qu’on croit…..

Afin de faire une digestion nécessaire après cette escalope viennoise, nous sommes repartis à la cathédrale ou nous avons enfin pris nos tickets pour la visite. Le « full ticket » intégrant la visite des deux tours, nous n’avons pas hésité un instant. Après la visite de l’intérieur de la cathédrale qui fait un peu penser à celle de Chartres ou de Strasbourg pour ses sculptures de pierre en dentelle.

La cathédrale est en restauration pour le moment mais, après un lifting, elle sera superbe. Le Chœur abrite un retable qui peut paraître modeste au vu des retables baroques que nous avons vus dans les monastères mais celui de l’absidiole de gauche «Retable de Wiener Neustadt » mérite attention et celui de droite renferme le tombeau de Frédéric III.

Les catacombes renferment des urnes contenant les entrailles des Empereurs d’Autriche.

Une fois finie la visite de l’intérieur, nous nous attaquons aux tours en commençant par la plus facile, la tour nord car elle est équipée d’un ascenceur. Cette tour inachevée a été coiffée en 1759 d’un toît renaissance et abrite depuis 1951 le bourdon Pummerin de 22 Tonnes qui se trouvait initialement dans la tour sud après avoir été coulé en 1711 avec le bronze de 180 canons pris aux Turcs en 1683 mais qui s’est brisée en 1945 et fût recoulée à partir de ses restes.

La vue sur le toit de la cathédrale est impressionnante mais, met aussi en valeur le travail de restauration qui reste à faire sur les extérieurs de la nef.

Après être redescendus, direction la tour sud qui, avec ses 136,70m de hauteur est plus petite que la Cathédrale de Strasbourg (142m). Nous entreprenons l’ascension de la tour qui nous mène après environ 400 marches à 72m de hauteur dans ce qui devait être le logement du bourdon avant 1945 puis, après un dernier effort de quelques dizaines de marches (une misère) nous atteignons une petite salle avec des fenêtres donnant sur les quatre points cardinaux.

La vue est superbe, surtout sur les grues… Vienne est en plein lifting. Après quelques photos, redescente vers le plancher des vaches puis, petit recueil dans la cathédrale surtout pour se reposer et souffler un moment à l’ombre et au frais.

Après ce petit défoulement physique, nous voilà partis pour l’ouest en repassant par la colonne de la peste puis en s’arrêtant à l’église Saint Pierre.

Après la visite, direction les petites rues en direction de l’abbaye des écossais dont la place accueille en fin de semaine un marché Bio que nous irons voir Samedi matin. Cette abbaye est malheureusement fermée par une grille ne donnant pas accès au chœur et, malgré que notre guide nous indique une visite possible, nous ne cherchons pas l’entrée.

Nous repartons en direction de l’église aux neuf chœurs des anges dont la vue est bouchée par des travaux mais qui semble, une fois rentré, disposer d’une climatisation naturelle bienveillante. L’intérieur est sobre et contraste lui-aussi avec celui des églises baroques.

Une fois rafraîchis, nous repartons en contournant cette église vers le musée de l’horlogerie dont nous ne trouvons pas l’entrée car le musée est au-dessus d’une horlogerie. Nous débouchons sur la Judenplatz dominée par la chancellerie de Bohème puis, reprenons vers l’est et le Hoher Mark ou nous nous installons à la terrasse d’un glacier pour déguster une bonne glace pour finir le repas de midi. Le patron est un italien et nous devisons en plusieurs langues avec lui. Nous sommes juste à côté de la fontaine dite « des noces de la vierge ».

Après avoir dégusté nos glaces, nous reprenons notre route et admirons sur notre gauche (dans les échafaudages) l’horloge à Jacquemart dont les personnages s’animent tous les jours à Midi (pour nous c’est raté car il est près de 17H00).

Retour au métro en passant par l’église orthodoxe Grecque qui n’est pas ouverte au public puis, devant une boutique d’appareils de photo ou je trouve un objectif d’occasion que je cherchais et que je me suis empressé d’acheter.

Retour au camping vers 18H00 sous un ciel menaçant et un temps très lourd.

Après une douche bien méritée nous attaquons l’apéritif sous quelques gouttes puis un dîner assez frugal car, les effluves de l’escalope, sont toujours présentes. Nous avons démarré la partie de belotte sous le store avec quelques gouttes mais, avons fini à l’intérieur à cause du vent et le début de nuit a été marqué par un bel orage qui n’a pas eu, heureusement, de conséquences.

Ce matin, après une nuit chaude mais supportable, le réveil s’est fait tôt et sous le soleil car, à 6H30 j’étais devant mon PC pour faire le résumé d’hier que je n’avais pas eu le courage d’écrire en rentrant de Vienne.

Après avoir effectué une bonne part de mon travail, je suis parti prendre ma douche et, lorsque je suis revenu, ma moitié avait déjà préparé le petit déjeuner que je me suis empressé d’avaler pour terminer le travail de la veille.

Nous sommes partis à 9H30 tapantes pour prendre notre train de 9H37 et arriver au Hofburg, le palais impérial vers 10H00.

Nous avons pris nos tickets à l’entrée du Palais sous la coupole qui donne sur la Michaelerplatz puis, sommes entrés dans les pièces ou sont présentées toutes les pièces d’argenterie, de porcelaine, et de cristallerie et de cuisine que comptait le palais à l’époque de l’empereur sachant qu’un certain nombre de celles-ci sont toujours en service pour les réceptions officielles de l’Etat Autrichien.

Il faut dire que beaucoup de ces pièces sont splendides, en particulier les services en porcelaine de différentes provenance : Autriche, Allemagne, Italie, Angleterre & France (manufacture de Sèvre) mais aussi les Dessus de table en Vermeil.

Après en avoir pris plein les yeux pendant près d’une heure, nous avons pris le chemin du musée de Sissi et des appartements Impériaux.

Le musée de Sissi est bien une exploitation commerciale de la vie de quelqu’un qui, de son vivant, n’avait pas vraiment fait parler d’elle mais dont le filon de l’exploitation commerciale est intervenu après sa mort. Ceci étant, ce musée n’en est pas pour autant inintéressant et raconte la vraie vie de l’impératrice.

A la suite de ce musée, nous débouchons dans les appartements impériaux qui, peu ou prou, ressemblent à ceux de Schönbrunn avec, tout de même, une note très particulière concernant les appartements de Sissi contigus à ceux de François-Joseph et dont on perçoit le modernisme pour l’époque.

Après être sortis du Palais, nous trouvons l’accès à l’école Espagnole d’équitation et prenons nos tickets pour le spectacle de Vendredi Soir puis, faisons une pause sur la pelouse en face du nouveau Palais dont la construction s’est effectuée à cheval sur le 19° et le 20° siècle avant d’attaquer la suite du programme.

Pour la suite, nous avons joué de malchance car, nous souhaitions visiter la chapelle Impériale fermée exceptionnellement puis la salle des trésors fermée, elle, le mardi puis la bibliothèque dont la façade est en restauration et qui accueille une exposition qui masque les rayonnages. Celle-ci est impressionnante dans sa taille et le nombre d’ouvrages qu’elle contient (200.000 présentés et près de 8.000.000 inventoriés) et qui en fait une des plus importantes bibliothèques au monde.

Après ces déboires, nous avons fait le tour du Palais par l’est en terminant par l’Albertina qui est une exposition de collections d’art graphique et que nous ne visiterons pas car, peu intéressés par ces collections.

Après avoir fait le tour du palais, nous sommes entrés dans le parc du palais qui est plutôt un jardin public ou tout le monde prend ses aises. Puis avons continué notre tour sur le ring pour finir par mettre fin à cette journée entièrement consacrée à la Hofburg.

Retour donc à notre camp de base en cette fin d’après-midi pour une relaxation bienvenue sinon nécessaire.

Après ce farniente, l’apéritif de rigueur puis le dîner et la bagarre aux cartes.