Réveil pas cool du tout ce matin car, notre réveil est devenu facétieux et ne s’est pas recalé automatiquement comme d’habitude si bien que, lui faisant confiance, nous nous sommes levés à 5H00 croyant de bonne foi qu’il était 8H00. Inutile de vous dire que nous étions prêts à partir les premiers.

Nous sommes partis pour Cortina d’Ampezzo vers 9H30 en espérant arriver pour l’heure du déjeuner et, ce fût le cas sauf que l’endroit prévu n’existait sans doute plus car nous ne l’avons pas trouvé aussi nous nous sommes retrouvés à plus de 5Km de Cortina pour déjeuner sur un parking normalement dévolu aux Bus pour manœuvrer. Ce déjeuner avait un goût particulier car nos compagnons de voyages avaient pris, pour des raisons personnelles, la décision d’écourter leur voyage. Après le déjeuner, café d’adieux puis, retour sur Cortina d’Ampezzo afin de trouver un camping pour une durée qui va dépendre de la météo.

Après une petite sieste, départ pour Cortina par le Bus n°2 qui nous prends à la porte du camping et nous emmène sur la piazza Roma qui est le centre de ce grand village.

Cortina nous fait penser à Megève par certains côtés car c’est la station huppée de la bourgeoisie Vénitienne et la nature des magasins en témoigne. Ceci étant c’est un village dont le centre est entièrement piétonnier et, sans vouloir copier Montréal, dispose d’une mini ville souterraine avec ses magasins pour pouvoir commercer même quand les temps sont durs et que la neige tombe à gros flocons.

Difficile tout de même de trouver des commerces de bouche car, à part le boulanger et une boutique de fruits et légumes, il faut aller à la coopérative (sorte de galeries Lafayette en réduction mais avec de l’alimentaire) pour faire ses courses.

Le syndicat d’initiative ne propose d’ailleurs en tout et pour tout que des excursions à pieds, des ballades en télésiège, en télécabines et autres téléphériques. Il est vrai que tout est orienté vers la montagne et c’est justifié avec un site aussi magnifique même si nous n’avons pas pu en bénéficier pleinement à cause d’un temps assez nuageux et menaçant.

Retour au camping vers 18H30 et séance d’écriture de blog car je suis en retard puis, même si la température a sérieusement fraîchie vers 20H00 (18°) par rapport à hier (33°) nous prenons tout de même l’apéritif dehors mais le dîner s’est déroulé à l’intérieur avec des gnocchi frais sauce pesto et parmesan, vive l’Italie.

Fin de soirée lecture au calme et au chaud (les gens sont bizarres car lorsqu’il fait chaud ils sont mécontents et cherchent le froid mais lorsqu’il fait frais, c’est l’inverse).

Plus de belotte ni de pousse café, sniff. Demain sera un autre jour.

Réveil très cool ce matin avec un temps lourd ce qui nous promet encore aujourd’hui une journée pas très agréable.

Petit-déjeuner tranquille et préparations au départ car nous prenons la direction de l’Italie en passant par le lac de Wörth à l’Ouest de Klagenfurt.

Nous avions envisagé de déjeuner sur la rive sud du lac mais, c’était sans compter le côté un peu embêtant des parkings Autrichiens qui n’autorisent pas grand-chose aux camping-cars. Au final, nous avons fait presque les ¾ du tour du lac et terminé sur la rive nord dans le sens inverse de la marche avant de trouver un endroit peut-être pas autorisé mais, en tous cas, pas interdit formellement.

Après l’étape déjeuner, nous sommes repartis vers l’Italie dont nous avons passé la frontière en début d’après-midi pour rechercher un camping le plus près possible de la jonction avec la route menant à Cortina d’Empezzo.

Nous avons atterris à Alesso au bord d’un petit lac ou nous avons stationné un des camping-cars puis nous sommes partis à la recherche d’un frigo vers Udine mais avons fait choux blancs. Comme nous ne pouvions pas acheter du jambon de San Daniele, étant un peu maso, nous avons décidé d’y aller quand même histoire de voir à quoi ressemble ce village. Arrivé à San Daniele, nous sommes arrivés juste devant un COOP et, comme nous venions de tomber une fois de plus en rupture de Ricard, nous nous sommes dit que, peut-être, nous pourrions en trouver. Après de vaines recherches, nous avisons un frigo mixte 220V/12V qui trainait par là et hop, vendu mais en nous relevant, miracle, le Ricard est juste devant nous. Un frigo, du Ricard, la vie est belle.

Nous fonçons donc à tombeau ouvert vers le centre-ville afin d’acheter le précieux jambon mais, comme pour le pata negra en Espagne l’année dernière, nous avons l’impression que les marchands sont tous fermés (nous sommes Lundi). Après avoir fait le tour du village, la conclusion s’impose, nous devons retourner l’acheter au COOP qui en avait. Il est 18H30 donc, nous reprenons notre marche à tombeau ouvert pour avoir le temps d’en acheter. La charcutière de service étant née en France, cela nous a grandement facilité la tâche dans la discussion sur le type de jambon qu’il fallait acheter, sur le nombre de tranches et tutti cuanti. Nous avons même eu droit à des confidences de sa part su le meilleur endroit pour en acheter mais, comme il était tard, nous n’avons pas eu le temps mais l’adresse est un café qui fait des dégustations et qui vend du jambon situé entre le COOP et la Pharmacie au Nord, l’endroit s’appelle le café Ragatto mais, ne le répétez à personne.

Muni de notre précieux jambon, de notre frigo et de notre Ricard, nous repartons pour Alesso afin de préparer un apéritif de compétition.

Soirée Spaghettis à la Carbonara (Italie oblige) et, une fois n’est pas coutume, lecture nocturne car, il fait toujours lourd mais, le ciel semble s’éclaircir. Ceci étant, cela a été dur de s’endormir.

Réveil vers 7H15 ce matin avec toujours un beau soleil et une température de 22° ce qui nous promet encore aujourd’hui une chaude journée.

Petit-déjeuner tranquille et préparations au départ pour la visite de la Graz moderne et du château d’Eggenberg. A 9H15, départ pour aller prendre notre bus à 9H30 sur l’avenue et, le temps de descendre, arrivés à la Jakominiplatz, nous remontons dans le tram n°1 qui nous emmène au château d’Eggenberg.

Arrivé au château, nous prenons nos tickets pour le parc car le reste se prend au château mais nous apprenons dans le même temps que le salon d’apparat est occupé ce matin par un concert et que nous ne pourrons pas le visiter.

Néanmoins, nous avons le loisir de nous promener à l’intérieur du château ce que nous avons fait. Ce château est un cube flanqué de quatre tours et d’une cour intérieure et dispose de 2 étages donnant sur celle-ci.

Après la visite du château, nous avons fait le tour du parc qui dispose d’arbres plus que centenaires et qui est très agréable à arpenter.

 Une fois ressortis, nous reprenons notre tram n° 1 qui nous dépose sur la Sudtiroler Platz ce qui nous permet de voir de près le musée d’art contemporain puis l’église Mariahilfer (église du bon secours).

Nous avons retraversé l’ile Murinsel et longé la Mur jusqu’au pont Erzherzog Johann Brucke ou nous avons pu admirer l’église Franciscaine dans laquelle nous n’avons pas pu entrer ainsi que le cloître.

 Pour nous venger de cette impossibilité, nous avons pris siège en face dans un restaurant pour déjeuner puis, avons rejoint la place de la Mairie vide sous le soleil de 15H00 et pris le tram pour nous ramener à notre bus et rentrer au camping pour une bonne sieste et un bon bain.

Lors de notre arrivée au camp, nous avons trouvé la piscine encore plus noire de monde que la veille et avons attendus la fin d’après-midi pour aller piquer une tête dans l’eau.

Soirée chaude car la température a du mal à baisser avec une partie de belotte très serrée ou nous avons gagné la belle.

Réveil vers 7H15 ce matin avec un beau soleil et une température de 22° ce qui nous promet une chaude journée.

Petit-déjeuner tranquille et préparations au départ pour la visite de la citadelle. A 9H15, départ pour aller prendre notre bus à 9H31 sur l’avenue et hop, nous sommes en ville pour aller visiter la citadelle.

Nous empruntons la Herrengasse vers le Nord jusqu’à la Mur (rivière qui traverse Graz) où nous tombons sur une ile artificielle (Murinsel) créée dans le cadre du projet de capitale Européenne de la culture en 2003.

Après la visite rapide de l’ile, nous arrivons au funiculaire qui va nous permettre de monter à la citadelle.

Pente à 65% pour y monter en quelques minutes et nous voilà sur un site qui a fait beaucoup parler car cette citadelle n’a jamais pu être prise, même par Napoléon qui en avait fait le siège en 1809. Il a fallu que celui-ci décide d’inclure dans le traité de Schönbrunn la même année la destruction de la citadelle pour qu’elle disparaisse presque totalement à l’exception de la tour de l’horloge et de celle de la cloche avec sa cloche Lisl (1587) de 4.5 tonnes (les deux tours furent rachetées à prix d’or par les habitants de Graz pour éviter leur destruction).

La visite est agréable car le site a été transformé en parc et on a de la partie sud de l’ex citadelle une belle vue sur la ville. Il ne reste pas grand-chose de la citadelle à part une partie des fondations, la porte gothique au Nord qui en permettait l’accès, les casemates aujourd’hui transformées en salle de spectacle et les deux tours. Le bastion des canons rappelle le siège de la citadelle et un tout petit musée militaire abrite des uniformes et des armes.

Nous continuons notre visite par la maison Starcke qui fût une poudrière détruite par les Français lors du siège et remplacée par une maison de vigneron et habitée après par le comédien Gustav Starcke et qui est maintenant un restaurant où nous avons pris un verre sur la terrasse dominant Graz.

Nous avons continué par le Kiosque Chinois bâti en 1890 sur les ruines d’une ancienne treille romaine puis avons atteint la tour de l’horloge (emblème de la ville) datant de 1560 et qui avait la particularité de n’avoir que l’aiguille des heures (celle des minutes a été rajoutée ultérieurement).

Nous utilisons l’ascenseur pour descendre partiellement de la montagne et finissons à travers un jeu de galeries pour ressortir sur la place des Carmélites déjà visitée Hier. Nous passons prendre notre pain chez Eddeger-Tax le boulanger de l’Empereur puis allons directement à la cathédrale pour la visiter. Celle-ci est surprenante car, de très quelconque à l’extérieur, elle représente un mélange gothique Baroque intéressant. A noter l’orgue dotée de 5354 tuyaux mais qui date de 1978.

Après cette visite, nous avons déjeuné sur la « Glockenspiel » la place du carillon ou l’un d’entre nous a testé un plat dont le nom nous semblait étrange et qui s’est avéré être une tartiflette locale.

Après ce déjeuner sous un brumisateur très utile, nous avons repris notre bus en direction du camping pour passer un après-midi de farniente à l’ombre et dans la piscine.

Lors de notre arrivée au camp, nous avons trouvé la piscine noire de monde et avons attendus la fin d’après-midi pour aller piquer une tête dans l’eau.

Soirée chaude dans tous les sens du terme avec une partie de belotte très serrée ou chacun a gagné une partie.

Malgré une météo qui nous prévoyait du mauvais temps depuis hier après-midi, le réveil s’est fait sous un beau soleil ce qui, forcément, met de bonne humeur. Nous avons prévus de visiter la vieille ville de Graz ce matin et de faire une après-midi libre.

Nous voilà donc partis vers 9H15 pour aller chercher nos tickets au tabac du coin avant de prendre le bus. Le ticket pour une semaine coûtant 11,20€ soit moins cher que 3 tickets d’une journée (4.7€*3) nous prenons celui-ci puisque devant rester jusqu’à Lundi matin. De plus ce ticket donne droit à l’ensemble des transports publics y compris le funiculaire de la forteresse.

Nous prenons donc le bus n°32 jusqu’à la Jakominiplatz qui est le cœur des transports publics et de surcroit à l’entrée sud de la vieille ville. 20mn plus tard nous arpentons la Herrengasse qui est l’artère principale de la vieille ville et qui mène à l’hôtel de ville.

Sur le chemin, nous nous arrêtons à l’office de tourisme afin de vérifier certaines informations puis allons arpenter les rues en suivant le manuel du parfait touriste qui nous a décomposé la visite en trois parties, la vieille ville en étant la première.

Après la place de l’hôtel de ville avec un bâtiment toujours impressionnant nous partons sur la droite en suivant la Sporgasse afin de voir un certain nombre de bâtiments typiques ainsi qu’une église difficile à trouver car à l’intérieur d’un bâtiment. Arrivé sur la place des carmélites, nous faisons demi-tour et redescendons la Sporgasse sur quelques dizaines de mètres pour prendre à gauche la Hofgasse dans laquelle se trouve (soi-disant) le meilleur boulanger de Graz. Pour le pain, c’est raté mais pour les confiseries spécifiques comme le « baiser de Sissi » pas de problème.

A la fin de la Hofgasse, se trouve à gauche le château de Graz qui abrite des organismes administratifs et la cathédrale associée au mausolée de Charles II et de Marie de Bavière que nous visiterons un peu plus tard car, il est 10H55 et la tour de l’horloge n’attend pas. Cette tour a pour particularité de faire apparaître des personnages après avoir sonné 11H00 et 15H00 aussi nous ne fûmes pas les seuls à lever la tête en l’air pour voir la curiosité locale avec, de surcroit, un coq qui est enroué lorsqu’il s’agit d’annoncer la fermeture des volets.

Après cet épisode, retour à la cathédrale que nous n’avons pas pu visiter pour cause d’enterrement. Nous avons tout de même visité le mausolée et la tour attenante qui sonne tous les quarts d’heure et, devinez ou nous trouvions au bon moment ?

Après en avoir pris plein les oreilles, nous sommes parts nous relaxer dans les jardins du château.

 Après le repos, nous avons été voir la curiosité du château : l’escalier double qui est une particularité assez étrange qu’on le monte où le descende.

Pour terminer, nous sommes descendus par la Burgstrasse vers l’Opéra et le marché aux produits du terroir qui se tient derrière lui. Ce marché regroupe surtout des producteurs de légumes, très peu de fruits et un charcutier/volailler.

Après ce petit tour, retour au camping pour passer l’après-midi à lézarder et à profiter de la piscine gigantesque de ce camping (100m*50m) après le petit orage que nous avons essuyé en milieu d’après-midi.

Soirée plutôt réussie côté belotte ou nous avons écrasés nos adversaires.

Après le digestif, au lit, malgré les quelques 26° à minuit.